Ipsen et le CNRS créent « Archi-Pex », un laboratoire de recherche commun

Le groupe pharmaceutique Ipsen et le CNRS ont annoncé jeudi la création du laboratoire commun Archi-Pex (Architectures peptidiques et formulations) en association avec le CEA et l’université de Rennes, fruit d’un partenariat public/privé noué en 1999. L’objectif est d’accélérer le développement de nouvelles formulations de médicaments basées sur des auto-assemblages de peptides.

La création du laboratoire commun Archi-Pex, soutenu par l’Agence Nationale de la Recherche, a pour ambition d’offrir une approche pluridisciplinaire associant des équipes de recherche académique de physique et de biologie et le centre de développement pharmaceutique d’Ipsen à Dreux.

L’objectif est d’innover dans le domaine de la formulation de peptides hormonaux et de réduire le temps de développement. La compréhension de l’efficacité pharmaceutique établie à partir de connaissances fondamentales est la clé du projet Archi-Pex.

«Ce partenariat s’inscrit parfaitement dans la stratégie de focalisation sur les peptides et d’open innovation que nous mettons en œuvre en recherche et développement. Les objectifs de ce projet sont d’augmenter la période de libération du principe actif afin de diminuer encore la fréquence des prises de médicament, et d’étudier la possibilité de nouvelles voies d’administration de molécules phares d’Ipsen. Il s’agit aussi d’optimiser le temps entre recherche, innovation et développement.», explique notamment Claude Bertrand, Vice-Président Exécutif, R&D, Chief Scientific Officer d’Ipsen.

Archi-Pex permettra de développer de nouvelles formulations à libération prolongée basées sur des auto-assemblages de peptides et d’accélérer le développement de voies alternatives d’administration (par exemple par voie orale ou transdermale), notamment dans le domaine de l’endocrinologie.

« Depuis quinze ans, cette collaboration public/privé a déjà permis des avancées majeures scientifiques et médicales autour des peptides pharmaceutiques. Ainsi, la formulation à libération prolongée de lanréotide, constituée simplement d’eau et de principe actif, propose une période exceptionnelle de libération de 28 jours », indique Ipsen. « La compréhension des mécanismes fondamentaux à l’origine de ces propriétés remarquables, fruit d’une collaboration entre Ipsen et le CNRS, a permis de consolider le dossier d’enregistrement de certains produits d’Ipsen », rappelle enfin le groupe.

Source : Ipsen