Roche : avis favorable du CHMP pour Avastin plus chimiothérapie dans le cancer du col de l’utérus

Roche a annoncé vendredi que le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l’Union européenne (UE) a émis un avis favorable pour l’utilisation d’Avastin (bévacizumab) en association avec une chimiothérapie standard (paclitaxel et cisplatine ou paclitaxel et topotécan chez les patientes qui ne peuvent recevoir de traitement à base de platine) dans le traitement des patientes adultes atteintes de carcinome du col de l’utérus persistant, récidivant ou métastatique.

Le cancer du col de l’utérus est le plus souvent diagnostiqué chez des femmes jeunes, âgées de 35 à 44 ans, et plus de 30 000 cas sont diagnostiqués chaque année dans l’UE.

«En Europe, les options thérapeutiques offertes aux femmes dont le cancer du col de l’utérus a récidivé, persiste ou s’est propagé, se limitent actuellement à la chimiothérapie. Cet avis favorable émis par le CHMP pour Avastin nous fait franchir une étape supplémentaire en vue de proposer aux femmes une nouvelle option thérapeutique dont elles ont grand besoin, susceptible de les aider à vivre plus longtemps, par comparaison avec la chimiothérapie administrée seule», indique Sandra Horning, M.D., Chief Medical Officer et Head of Global Product Development.

La demande d’homologation européenne repose sur le bénéfice significatif en termes de survie mis en évidence dans l’étude pivot GOG-0240. Cette étude a montré que les femmes ayant reçu l’association Avastin plus chimiothérapie avaient obtenu une réduction statistiquement significative (26%) du risque de décès, représentant une amélioration de la survie médiane de près de quatre mois, par comparaison avec les femmes ayant reçu la chimiothérapie seule (survie globale médiane: 16,8 mois contre 12,9 mois; Hazard Ratio (HR)=0,74, p=0,0132).

En août 2014 aux Etats-Unis et en décembre 2014 en Suisse, Avastin a été homologué en association avec une chimiothérapie (paclitaxel et cisplatine ou paclitaxel et topotécan) pour le traitement du carcinome du col de l’utérus persistant, récidivant ou métastatique, sur la base des résultats de l’étude GOG-0240.

Source : Roche