Grippe A(H1N1) : les premières AMM de vaccins pourraient avoir lieu début octobre

Grippe A(H1N1) : les premières AMM de vaccins pourraient avoir lieu début octobreSelon Roselyne Bachelot, qui était l’invitée du Grand Jury RTL ce dimanche, « les premières autorisations de mise sur le marché (AMM) pourraient avoir lieu début octobre ». Néanmoins la ministre de la santé a évoqué des incertitudes sur les capacités de production des vaccins contre la grippe A/H1N1 et sur le nombre de doses disponibles dès le lancement de la campagne de vaccination.

« Les autorisations de mises sur le marché pourraient avoir lieu début octobre (…) nous sommes en train de nous préparer à vacciner l’ensemble de la population selon les ordres de priorité », a précisé Roselyne Bachelot qui « proposera au Premier ministre et au président de la République une stratégie vaccinale appuyée sur les avis du Haut conseil de la santé publique ». Le HCSP a en effet recommandé le 10 septembre dernier de vacciner en priorité contre la grippe A/H1N1 les personnels de santé, les femmes enceintes et les nourrissons de plus de six mois.

Des incertitudes sur le rendement du vaccin
« Je veux protéger mes concitoyens face à une menace sérieuse. Donc « nous sommes en train de nous préparer à vacciner l’ensemble de la population, à travers des centres de vaccination, selon les ordres de priorités  qui ont été fixés en toute sécurité » a-t-elle ajouté, en faisant état d' »incertitudes » notamment sur le « rendement du vaccin » et la possibilité d’avoir « un peu moins de vaccin au début ». Mais « nous pourrions avoir besoin d’une injection au lieu de deux », a  précisé la ministre de la Santé.

« L’immunité avec adjuvants est meilleure »
Concernant les garanties sanitaires des vaccins avec adjuvant, la ministre s’est voulue rassurante. « Je m’en réfère aux meilleurs épidémiologistes, infectiologues, virologues aussi bien de l’Organisation mondiale de la Santé, des instances européennes et de nos professionnels de santé (…) Ils signalent que l’immunité avec adjuvants est meilleure », a affirmé Roselyne Bachelot. Néanmoins, dans l’attente « des  procédures de vérifications » et par mesure de précaution, la ministre entend proposer aux femmes enceintes ou aux personnes immuno-déprimées des vaccins sans adjuvant.