Diabète de type 2 : T.H.A.C annonce l’acquisition d’un brevet international couvrant son candidat médicament ALF-5755

Diabète de type 2 : T.H.A.C annonce l'acquisition d'un brevet international couvrant son candidat médicament ALF-5755T.H.A.C (The Healthy Aging Company), une société biopharmaceutique qui développe une nouvelle classe de médicaments pour le traitement précoce du diabète de type 2, a annoncé l’acquisition d’un brevet déposé par l’INSERM, l’AP-HP, l’INRA et l’Université Paris-Sud. Ce brevet protège le candidat médicament de THAC et son utilisation relative aux bactéries sensibles à l’oxygène, notamment celles du microbiote intestinal. La société se réserve le droit de déposer une demande divisionnaire de ce brevet prochainement.

« Notre candidat médicament, en agissant directement sur le microbiote humain et en combattant la résistance à l’insuline, véritable cause du diabète de type 2, a le potentiel de modifier la progression de la maladie et de révolutionner la prise en charge des patients » témoigne le Pr Christian Bréchot, co-fondateur et président du conseil d’administration de THAC.

« Cette acquisition est majeure pour la croissance de la société. Elle permet de renforcer la solidité de notre portefeuille de brevets, mais également de développer une formulation orale compétitive de notre futur produit. Avec ce nouveau brevet, nous accélérons notre développement et nous renforçons notre position concurrentielle sur le marché. L’axe microbiote et diabète de type 2 est extrêmement prometteur pour guérir enfin cette pathologie » souligne Lyse Santoro, directeur général de THAC.

Le médicament candidat « First in Class » développé par la société, contient le principe actif ALF-5755. Il s’agit d’une protéine recombinante dérivée d’une protéine humaine antimicrobienne qui participe à l’immunité entérique innée et contribue à modifier l’équilibre entre pathogènes et bactéries commensales du microbiote tout en conservant l’intégrité de la paroi intestinale. Cette action directe sur la composition du microbiote intestinal renforce le mode d’action unique et innovant d’ALF-5755 pour combattre la résistance à l’insuline à l’origine des troubles métaboliques et d’une glycémie élevée chez les diabétiques de type 2

La dysbiose, déséquilibre de la flore intestinale chez l’homme, est provoquée par des changements complexes du microbiote impliquant de nombreux micro-organismes. Des preuves expérimentales solides démontrent que la dysbiose du microbiote intestinal est associée à la pathogénèse de nombreuses maladies humaines, incluant des maladies intestinales et métaboliques telles que l’obésité et le diabète de type II.

En particulier, le déclenchement du diabète de type II est favorisé par une composition altérée du microbiote qui affecte le métabolisme humain en fragilisant la paroi intestinale et en entrainant la production de métabolites qui affectent la sensibilisation à l’insuline.

Le diabète de type 2 est la première pandémie mondiale non infectieuse et représente une charge médicale et économique considérables pour les patients, les professionnels de santé ainsi que les systèmes de santé et les Etats. Le diabète de type 2 est également un facteur de risque pour une infection COVID19 sévère. Malgré les progrès récents réalisés dans la prise en charge thérapeutique des patients diabétiques de type 2, l’Organisation Mondiale de la Santé alerte sur l’existence d’un besoin médical toujours non satisfait et sur la nécessité de développer de nouveaux médicaments qui permettent réellement de freiner voire de stopper la progression de la maladie, en combattant la résistance à l’insuline qui est la véritable cause de la maladie. Par le mode d’action unique et innovant du principe actif ALF-5755, le médicament candidat de THAC permet de combattre la résistance à l’insuline et permettra d’avoir un réel impact pour freiner voire stopper la progression inéluctable de la maladie, tout en garantissant un profil de sécurité et en prévenant l’apparition de complications sévères. L’objectif est d’enrayer l’épidémie mondiale, d’augmenter la qualité de vie des patients, de diminuer la mortalité et les coûts de santé publique associés à la pathologie.

Source et visuel  : T.H.A.C.