La baisse de l’utilisation des pilules de 3ème et de 4ème génération se poursuit

La baisse de l’utilisation des pilules de 3ème et de 4ème génération se poursuitL’ANSM, qui a présenté mardi son rapport pharmaco-épidémiologique sur le risque thromboembolique veineux attribuable aux contraceptifs oraux combinés (COC), a également fait le point sur l’évolution rapide de l’utilisation des pilules estroprogestatives et des autres moyens de contraception.

La baisse de l’utilisation des COC de 3ème et de 4ème génération se poursuit depuis le début de l’année. Une analyse des données d’utilisation au 1er mars 2013, issues du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (CNOP) et de Celtipharm, montre que d’une manière générale le recours aux moyens de contraception dispensés en pharmacie, hors préservatif, a diminué de 1,4 % en février 2013 par rapport à février 2012.

Cette tendance est particulièrement soutenue pour les COC de 3ème et de 4ème génération puisque la diminution observée entre ces deux périodes atteint le niveau de 34 %. Cette baisse s’accompagne d’une importante hausse de l’utilisation des COC de 2ème génération, qui a pour sa part augmenté de 26,5 % en février 2013 par rapport à février 2012.

« Ces données confirment que les médecins ont modifié leurs prescriptions dans le sens des recommandations adressées fin décembre par l’ANSM aux prescripteurs », souligne l’agence dans un communiqué.

Pour les autres moyens de contraception, on observe à la fois une progression du recours aux implants et aux stérilets et un recul de l’utilisation des patchs et des anneaux contraceptifs oestroprogestatifs, en février 2013 par rapport à février 2012.

« Ces données vont continuer à être surveillées avec attention par l’ANSM. Leur mise à jour périodique vise à éclairer de façon rétrospective la réalité de la situation en France et à évaluer de façon prospective l’impact des mesures déjà pour prévenir les risques », souligne l’agence.

L’ANSM rappelle qu’il existe « une palette importante de moyens de contraception et que les professionnels de santé restent les meilleurs interlocuteurs pour informer et aider les femmes à choisir le moyen de contraception qui leur est le plus adapté ».

Source : ANSM