Maladie de Parkinson : Prexton Therapeutics lance un essai clinique de phase 1

Maladie de Parkinson : Prexton Therapeutics lance un essai clinique de phase 1Prexton Therapeutics, une biotech suisse qui développe de nouveaux médicaments pour le traitement de maladies neurologiques, a annoncé aujourd’hui le lancement d’un essai clinique de phase 1 chez l’homme avec un modulateur allostérique positif de type 4 (mGluR4). L’essai devrait durer jusqu’en juin 2016, avec des résultats prévus pour août 2016. 

« Prexton Therapeutics propose une approche innovante du traitement de la maladie de Parkinson car elle vient stimuler un système neuronal compensatoire qui n’est pas touché par la maladie. Dans cette indication, les sociétés concurrentes ciblent généralement le système dopaminergique, ce qui ne permet pas de traiter tous les symptômes de la maladie. Par ailleurs, cette approche entraîne un certain nombre d’effets secondaires », indique la société dans un communiqué. La molécule développée par Prexton active une cible spécifique du système glutamatergique, afin de produire un effet thérapeutique fort sans déclencher d’effets secondaires. « Ainsi, le traitement « first-in-class » de Prexton peut offrir un meilleur ratio bénéfice/risque que les thérapies existantes pour les patients parkinsoniens », souligne la société.

Prexton prévoit de développer une nouvelle classe de molécules ciblant le récepteur métabotropique du glutamate de type 4 (mGluR4), une protéine appartenant à la famille des récepteurs métabotropiques du glutamate. « Les données précliniques soutiennent l’efficacité de la molécule développée par Prexton. Elle peut diminuer les troubles moteurs en modulant le glutamate en fonction de l’activité du système nerveux central des patients parkinsoniens », poursuit-elle.

Cet essai de phase 1 porte sur 72 volontaires sains qui prendront des doses croissantes de la molécule, par voie orale. Le critère principal de l’étude consiste à évaluer la tolérance de la molécule chez ces volontaires sains. Prexton s’appuie sur une équipe de chercheurs expérimentés, spécialistes du système nerveux central. L’étude est financée par une première levée de fonds d’un montant de 10 millions de dollars (8,86 milions d’euros), effectuée en février 2015.

Source : Prexton Therapeutics