Nouveau plan Cancer : Roselyne Bachelot souhaite une prise en charge plus globale des patients

Nouveau plan Cancer : Roselyne Bachelot souhaite une prise en charge plus globale des patientsLors de la clôture jeudi des troisièmes rencontres parlementaires sur le cancer, la ministre de la Santé a présenté les grandes orientations du nouveau plan cancer. Parmi elles, une prise en charge plus globale des patients qui intègre la dimension « sociale et psychologique » dans la chaîne des soins.

Sur la base des recommandations du Pr Jean-Pierre Grünfeld remises en février dernier, la ministre de la Santé a annoncé que le nouveau cancer s’organisera autour « d’une prise en charge plus globale des patients, au moment de la maladie mais aussi après la guérison ». Pour cela, Roselyne Bachelot entend « redonner sa place de pivot au médecin traitant ».

« Intégrer la dimension sociale et psychologique »
Entre autres initiatives, la ministre souhaite « que soit systématisé le bilan social lors de l’annonce du cancer et en fin de traitement. En effet, au-delà de la seule dimension médicale, c’est toute la chaîne des soins et de la prise en charge que nous devons repenser, en y intégrant pleinement la dimension sociale et psychologique. »

Réduire les inégalités socio-économiques et géographiques
Ainsi, la ministre veut « favoriser l’éducation thérapeutique et maintenir les patients, autant que possible, dans leur lieu de vie », par « une meilleure articulation entre la ville et l’hôpital, entre la sphère sanitaire et le secteur médico-social ». Par ailleurs, elle a insisté sur la nécessité de « réduire les inégalités socio-économiques et géographiques » et de « garantir l’égal accès de tous à la prévention et au dépistage, aux progrès thérapeutiques et aux innovations technologiques ».

Un comité de pilotage interministériel

La ministre a rappellé que Jean-Pierre Grünfeld dans ses recommandations prône un  suivi et l’évaluation du nouveau plan cancer, qui intégrera, dans sa rédaction même, les mesures de ce suivi et une évaluation à mi-parcours. Celle-ci pourrait être confiée au haut conseil de la santé publique et à l’agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur. Il préconise également la mise en place d’un comité de pilotage interministériel.

Selon Roselyne Bachelot, l’ensemble de ces actions se fera en cohérence avec les autres plans de santé publique : programme national santé et nutrition, plan national santé environnement 2, plan amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes de maladies chroniques, plan de lutte contre la douleur, ou encore le plan soins palliatifs.