Stratégie nationale de recherche : la santé et les biotechnologies parmi les axes prioritaires

Recherche : la santé et les biotechnologies parmi les axes prioritaires de la stratégie nationale  Santé, environnement et technologies de l’information… Valérie Pécresse vient de présenter  mercredi 8 juillet  les trois axes prioritaires de recherche identifiés par les 600 personnalités membres des groupes de travail mis en place dans le cadre de la définition de la stratégie nationale de recherche et d’innovation.

Cet exercice de prospective scientifique, inédit en France et voulu par le Chef de l’Etat en septembre 2008, a pour ambition de définir les principes communs à sa mise en œuvre, ainsi que les axes prioritaires de recherche suivants : la santé et les biotechnologies ; l’urgence environnementale et les écotechnologies ; l’information, la communication et les nanotechnologies.

Santé et biotechnologies
En matière de santé, la stratégie distingue quatre thématiques :

– améliorer notre connaissance du vivant, du génome à l’individu, pour faire  progresser la recherche dans ce domaine ;
– orienter la recherche de santé dans le sens des grands enjeux de santé publique, tels les maladies neurodégénératives  dans le cadre de l’allongement de l’espérance de vie de la population (ex. : Alzheimer), ou les maladies infectieuses et émergentes (ex : le virus H1N1) ;
– améliorer et sécuriser les conditions d’alimentation pour prévenir des maladies comme le cancer, en s’appuyant sur la recherche fondamentale pour mieux appréhender les mécanismes d’apparition d’agents toxiques, en opérant des suivis statistiques de population, et en développant des outils de prévention ;
– générer une nouvelle médecine et une nouvelle agriculture fondées sur les biotechnologies pour assurer par exemple une médecine personnalisée avec des diagnostics plus rapides ou pour accompagner le personnel médical avec des technologies de télémédecine.

Un axe environnemental
« Accroître la production d’énergie sans émission de gaz à effet de serre » en s’appuyant sur le nucléaire, le photovoltaïque et « les biocarburants de 2e génération », figure parmi les enjeux de l’axe « urgence environnementale ». Il s’agit aussi de « diminuer la consommation de l’énergie au quotidien » en développant « des véhicules terrestres propres », en « réduisant la consommation des transports aériens et leur pollution sonore », et en « construisant des villes et des bâtiments durables », précise le ministère dans son communiqué.

Autres enjeux sur lesquels portera la réflexion : réussir « la révolution des nanotechnologies », préparer « l’internet du futur », renforcer la position de la France sur la « sécurité des logiciels ».

Dans son communiqué, la ministre annonce que l’ensemble de la stratégie nationale de recherche et d’innovation va maintenant être résumé dans un document qui sera soumis pour avis à plusieurs instances, avant d’être présenté en Conseil des ministres.