Medicago et Cellectis mènent à bien la première étape de leur collaboration de recherche

Medicago, une société biopharmaceutique spécialisée dans la mise au point de vaccins fondés sur des technologies de fabrication exclusives et sur des particules pseudo-virales (PPV), et Cellectis plant sciences, filiale du Groupe Cellectis, basée aux États-Unis, ont annoncé avoir atteint avec succès la première étape de leur collaboration de recherche portant sur l’amélioration des protéines thérapeutiques produites à partir de plants de tabac.

Dans le cadre de ses efforts soutenus en vue de la mise au point de protéines thérapeutiques biosimilaires à partir de plants de tabac, Medicago s’associe avec Cellectis pour modifier la glycosylation de produits candidats biosimilaires. Un produit biosimilaire est une protéine thérapeutique qui est similaire sur le plan de la qualité, de l’innocuité et de l’efficacité à un produit biothérapeutique déjà homologué et commercialisé. La glycosylation consiste à ajouter des molécules de glucides à des protéines. Le fait de modifier la glycosylation d’une protéine peut en optimiser l’efficacité ainsi que d’autres caractéristiques comme la solubilité, la demi-vie thérapeutique et la distribution tissulaire. Cellectis met au point des enzymes appelés nucléases ayant la propriété spécifique de couper l’ADN et de modifier les gènes, et de permettre la modification des schémas de glycosylation des protéines. Ces nucléases peuvent faciliter le développement de plants de tabac modifiés dans le but de produire des biosimilaires ayant une efficacité optimale.

Depuis le mois de janvier 2012, les recherches menées par Medicago et Cellectis plant sciences ont démontré que l’utilisation des nucléases de Cellectis pour modifier six gènes différents dans le génome du tabac en lien avec la glycosylation des protéines avait un degré d’efficacité élevé. Medicago et Cellectis vont à présent passer à l’étape suivante de leur collaboration de recherche, laquelle consistera notamment à produire et à tester des plants de tabac modifiés ainsi qu’à évaluer la possibilité de produire des protéines thérapeutiques avec une glycosylation modifiée.

Source : Cellectis