Cancer du col de l’utérus: campagne pour le dépistage et la vaccination

Le ministère de la Santé et l’Institut national du cancer (INCa) ont lancé aujourd’hui « la première campagne de mobilisation contre le cancer du col de l’utérus », dont plus de 3.000 cas sont diagnostiqués chaque année en France. Objectif : inciter les femmes de 25 à 65 ans à réaliser des frottis de dépistage tous les trois ans et à accroître la couverture vaccinale contre les HPV.

L’Institut National du Cancer lance une campagne de mobilisation en faveur de la prévention et du dépistage du cancer du col de l’utérus destiné à inciter les femmes de 25 à 65 ans à réaliser des frottis de dépistage tous les trois ans et à accroître la couverture vaccinale contre les HPV.

Le cancer du col de l’utérus provoque près de 1000 décès par an en France. Pourtant, il est possible grâce au dépistage, de détecter des lésions précancéreuses et cancéreuses du col et de pouvoir ainsi mieux soigner, voire prévenir l’apparition d’un cancer. Le dépistage,  recommandé aux femmes âgées de 25 à 65 ans, est majoritairement individuel et repose sur l’initiative du gynécologue, du médecin traitant ou de la sage-femme.

Il existe deux vaccins remboursés à 65% en France : le Gardasil® et le Cervarix®, qui protègent contre certains papillomavirus à l’origine de 70% des cancers du col utérin. « Cette vaccination ne se substitue pas au dépistage par frottis mais constitue un moyen complémentaire d’agir face au cancer du col de l’utérus », souligne l’INCa. Bien que recommandée, la vaccination contre le cancer du col de l’utérus reste minoritaire en France : 35% des filles de 14 ans y auraient eu recours en 2009, selon l’INCa qui se fonde sur les données du remboursement.

 Source : INCa