Cancer du poumon : l’alectinib de Roche homologué au Japon

Le groupe pharmaceutique Roche a annoncé aujourd’hui que le ministère japonais de la santé, du travail et des affaires sociales a homologué l’alectinib pour le traitement des patients atteints de cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC) exprimant le gène de fusion de la kinase du lymphome anaplasique(anaplastic lymphoma kinase) (ALK+).

L’homologation repose sur les résultats d’une étude clinique japonaise de phase I/II (AF-001JP) menée auprès de patients porteurs de tumeurs au stade avancé, récidivantes ou impossibles à retirer chirurgicalement en totalité (non résécables).

«L’homologation au Japon de l’alectinib, un traitement ciblant spécifiquement le cancer du poumon ALK+, est une excellente nouvelle pour les patients atteints de cette maladie difficile à traiter, a déclaré Sandra Horning, MD, Chief Medical Officer et Head of Global Product Development chez Roche. Un autre aspect intéressant de l’alectinib réside dans le fait que d’après des études antérieures, ce produit pourrait également être efficace chez les personnes présentant des métastases dans le cerveau, une région difficile à atteindre avec les médicaments actuels. Nous poursuivrons nos recherches dans ce domaine.»

L’alectinib devrait être disponible au Japon dans le courant de l’année. La FDA a également accordé à l’alectinib le statut de percée thérapeutique (Breakthrough Therapy Designation) en juin 2013 pour les patients atteints de NSCLC ALK+ dont la maladie a progressé sous crizotinib. Ce statut a pour but d’accélérer le développement et l’examen de médicaments destinés à traiter des maladies sévères, et de contribuer à faire en sorte que les patients y aient accès le plus rapidement possible après homologation par la FDA.

Des études pivots mondiales, visant à renseigner davantage sur la valeur clinique de l’alectinib dans cette indication ainsi que chez les patients n’ayant jamais été traités, sont actuellement en cours. Les résultats de ces études seront utilisés pour les futures demandes d’homologation aux Etats-Unis et en Europe.

Source: Roche