Diabète de type 2: Alizé Pharma lance la 1ère étude de phase I de son analogue de ghréline non acylée

Alizé Pharma, spécialisée dans le développement de médicaments pour le traitement de maladies métaboliques et de maladies rares, a annoncé lundi le lancement de la première étude clinique de Phase I pour AZP-531, son analogue de ghréline non acylée, dans le diabète de type 2.

La Medicines and Healthcare Regulatory Agency (MHRA), agence anglaise de régulation des produits de santé et des médicaments, a autorisé le lancement de cette étude qui sera réalisée en Angleterre, sous la forme d’un protocole combiné de Phase Ia et Ib.

Cette étude clinique, qui devrait durer environ 18 mois, permettra d’évaluer l’innocuité, d’établir le profil pharmacocinétique d’AZP-531, et d’obtenir des données préliminaires sur ses effets métaboliques, notamment sur la glycémie. Le protocole de cette étude en double aveugle vs placebo se décompose en trois parties: une étude d’administration unique à des doses croissantes chez des volontaires sains, suivie d’une étude d’administrations répétées sur 14 jours à des doses croissantes chez des sujets en surpoids ou obèses, et d’une étude d’administrations répétées sur 14 jours à des doses croissantes chez des patients diabétiques de type 2. Au total l’étude sera réalisée sur un maximum de 112 patients et volontaires sains.

« Nous sommes très heureux d’avoir atteint ce jalon de développement important pour AZP-531, premier analogue de ghréline non acylée à entrer en clinique, sur la base d’une connaissance approfondie de la biologie de la ghréline, et de son rôle dans le métabolisme et ses pathologies associées », déclare Thierry Abribat, Président d’Alizé Pharma. « Les résultats obtenus au cours de cette première étude clinique nous permettront d’évaluer le potentiel d’AZP-531 dans le traitement du diabète de type 2, et également d’envisager des développements cliniques dans d’autres indications métaboliques telles que le syndrome de Prader Willi, ainsi que dans des indications cardiovasculaires liées à l’ischémie. »

La mise en œuvre de ce programme clinique fait suite à cinq années de collaboration de recherche entre Alizé Pharma et ses partenaires académiques du Erasmus Medical Center à Rotterdam (Pays-Bas) et de l’Université de Turin (Italie), dans le cadre du programme UnAcylated Ghrelin (UAG), qui a abouti a l’identification de la ghréline non acylée comme nouvelle classe thérapeutique et la mise au point d’AZP-531. Grâce à son profil pharmacologique unique, AZP-531 se différencie des antagonistes de la ghréline et de toutes les autres classes thérapeutiques existantes. Les données précliniques et cliniques disponibles suggèrent qu’UAG et ses analogues améliorent le contrôle glycémique et la sensibilité à l’insuline, réduisent l’accumulation de graisse et exercent un effet positif sur le remodelage vasculaire et dans l’ischémie grâce à un effet de protection contre le stress oxydatif.

« AZP-531 est la seconde molécule que nous amenons au stade clinique, après Asparec(R)», ajoute Thierry Abribat. « Il s’agit d’une vraie reconnaissance du savoir-faire d’Alizé Pharma et de son équipe en médecine translationnelle, pour amener l’innovation en clinique et créer de la valeur pour ses actionnaires. »

Source : Alizé Pharma