
Le Conseil d’administration du Leem (Les Entreprises du Médicament) a élu, mardi 5 juillet 2022, Thierry Hulot (Président Directeur Général de Merck en France) à la présidence du Leem, pour un mandat de deux ans.
Le Syndicat national des gynécologues obstétriciens de France (Syngof) a exprimé jeudi des réserves devant les décisions concernant l’arrêt des les ventes de Diane 35 et de ses génériques d’ici à trois mois. Les gynécologues s’interrogent notamment sur les « lacunes en matière de solutions thérapeutiques alternatives ».
« Diane 35 présente pour tous les gynécoloques la spécificité appréciée par les jeunes femmes d’assurer leur contraception en traitant les ravages de l’acnée pour certaines d’entre elles alors que bien des pilules de 2ème génération peuvent les aggraver », souligne le syndicat dans un communiqué. Avant la disparition de cette spécialité et de ses génériques, les gynécologues s’interrogent ainsi sur les « lacunes en matière de solutions thérapeutiques alternatives ».
Le Syngof qui écarte « toute relation trouble de marketing pharmaceutique » et réfute « l’argument de détournement de prescription » demande que « la balance entre risques et avantages soit correctement assurée, à l’abri des émotions médiatiques et des intérêts que d’aucun pourrait tirer au détriment de certaines femmes meurtries par l’acnée ».
Si le Syndicat n’entend pas négliger les 4 décès déplorés en 25 ans, il demande que « l’analyse de ces accidents soit rigoureuse ». « Les accidents thrombophlébitiques sont des accidents connus depuis toujours chez les femmes, non seulement enceintes mais aussi en dehors de la grossesse », souligne le Syngof.
Le syndicat souligne également que la solution Diane est en concurrence au titre d’anti acnéique avec le RO ACCU, molécule pouvant engendrer des malformations foetales. « La disparition de Diane en fera accroitre l’usage », estime le Syngof. Par ailleurs, « Diane 35 évite des cures itératives d’antibiotiques au long court. Il ne s’agit donc pas d’une substitution facile par des produits inoffensifs », poursuit-il.
Enfin le Syngof demande un accès complet aux bases de données du SNIIRAM (Système national d’informations interrégions d’assurance maladie) qui enregistrent les consommations médicales et peuvent surveiller l’apparition de pathologie.
Il faut savoir que les gynécologues utilisent des médicaments hors AMM, comme Cytotec pour fausse couche et Methotrexate pour grossesse extra-utérine, « car l’Etat ne fait rien pour donner l’autorisation de mise sur le marché à des médicaments utiles, reconnus hors AMM dans l’usage par les consensus des sociétés savantes », souligne en conclusion le syndicat.
Source : Syngof
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Urovant Sciences, une filiale en propriété exclusive de Sumitovant Biopharma, et Pierre Fabre Médicament ont annoncé la conclusion d’un contrat de licence exclusif permettant à Pierre Fabre d’enregistrer et de commercialiser le vibégron pour le traitement de l’hyperactivité vésicale dans l’Espace économique européen, au Royaume-Uni et en Suisse, et dans certains territoires optionnels, qui comprennent notamment les pays francophones d’Afrique subsaharienne, la Turquie et certains pays d’Europe de l’Est.
Les laboratoires Mayoly Spindler viennent d’annoncer la signature du contrat d’acquisition du groupe Pharm Nature, entreprise bretonne spécialisée dans la conception et la commercialisation de compléments alimentaires haut de gamme à base de plantes et d’ingrédients naturels. À travers cette opération, Mayoly Spindler poursuit son développement dans le secteur des compléments alimentaires avec l’ambition de devenir un des leaders du marché européen.
Le laboratoire pharmaceutique français, Juvisé Pharmaceuticals, est récemment parvenu à un accord avec AbbVie pour l’acquisition des droits commerciaux mondiaux de Pylera®, une trithérapie indiquée dans l’éradication d’Helicobacter pylori, responsable d’infections gastro-intestinales. Les détails de cette transaction restent non divulgués.
Poxel, société biopharmaceutique au stade clinique développant des traitements innovants pour les maladies chroniques graves à physiopathologie métabolique, dont la stéatohépatite non alcoolique (NASH) et les maladies métaboliques rares, a annoncé aujourd’hui la publication de deux articles précliniques portant sur le PXL065 et le PXL770 dans le traitement de l’adrénoleucodystrophie (ALD) liée au chromosome X.
L’Institut Curie, premier centre français de lutte contre le cancer, associant un centre menant une recherche interdisciplinaire tant fondamentale qu’appliquée en cancérologie et un ensemble hospitalier de pointe, a annoné la signature d’un accord-cadre stratégique pour une durée de 5 ans avec Janssen-Cilag, une des sociétés pharmaceutiques du groupe Johnson & Johnson.
Sanofi Global Health a annoncé le lancement d’Impact®, une nouvelle marque de médicaments de référence produits par Sanofi qui seront distribués sans aucun profit aux populations à risque des pays les plus pauvres de la planète. La marque Impact® qui englobe, entre autres, l’insuline, le glibenclamide et l’oxaliplatine, permettra d’assurer la distribution de 30 médicaments de Sanofi dans 40 pays à faible revenu.
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