GeNeuro et la BEI signent un accord de crédit de 25 millions d’euros pour le développement d’un traitement contre le COVID long

GeNeuro, société biopharmaceutique développant de nouveaux traitements pour les maladies neurodégénératives et auto-immunes telles que la sclérose en plaques (SEP), la sclérose latérale amyotrophique (SLA) et les conséquences graves de la COVID-19 (PASC, post-COVID ou COVID long), a annoncé aujourd’hui la signature d’un contrat de crédit d’un montant total allant jusqu’à 25 millions d’euros avec la Banque Européenne d’Investissement (« BEI »), soutenu par le programme InvestEU.

Jesus Martin Garcia, PDG de GeNeuro, déclare : « Nous remercions la BEI pour ce soutien à l’approche de médecine personnalisée de GeNeuro contre les syndromes neuropsychiatriques qui affectent des millions de patients qui ont eu le COVID. Ce soutien démontre la préoccupation grandissante des autorités face à ce grave problème de santé publique. La première tranche de 7 millions d’euros de ce financement contribue au développement de l’étude clinique de Phase 2 dans le COVID long, dont les premiers résultats devraient être disponibles pour la fin de cette année. »

Ambroise Fayolle, Vice-President de la BEI, ajoute : « Après avoir soutenu financièrement les recherches en matière de vaccins prophylactiques ainsi que celles visant au traitement contre la COVID aiguë, la BEI, au travers du financement apporté à GeNeuro, entend accélérer le développement d’une cure contre le COVID long. GeNeuro est l’une des premières biotechs bénéficiant du nouveau programme de l’Union Européenne InvestEU qui prodigue à la BEI de nouvelles ressources. Cette opération complète l’arsenal de solutions déployées pour lutter contre la COVID-19 que mènent les biotechs européennes ayant profité du soutien de la BEI grâce à son programme de Venture Debt. »

GeNeuro a lancé fin 2022 un essai de Phase 2 qui évalue l’efficacité clinique d’un traitement de six mois avec le temelimab, l’anticorps anti-W-ENV développé par GeNeuro, sur l’amélioration des troubles cognitifs et/ou de la fatigue chez des patients atteints de COVID long et qui sont positifs à la présence de la protéine W-ENV dans leur sang. La protéine W-ENV a été observée chez plus de 25% des patients atteints de syndromes persistants après avoir eu la COVID. Cette approche de médecine personnalisée pourrait, en cas de succès de l’essai clinique en cours, proposer une solution thérapeutique à des millions de patients affectés par le COVID long.

Pour en savoir plus : consulter le communiqué de Geneuro.

Source et visuel : GeNeuro