
Le Conseil d’administration du Leem (Les Entreprises du Médicament) a élu, mardi 5 juillet 2022, Thierry Hulot (Président Directeur Général de Merck en France) à la présidence du Leem, pour un mandat de deux ans.
Dans un avis publié en ligne dans The Lancet Neurology, Bruno Dubois (UMR 975 Inserm, Université Pierre et Marie Curie, Groupe Pitié Salpêtrière, AP-HP), premier signataire, et ses collaborateurs, montrent qu’une large gamme diagnostique permet d’identifier la MA à un stade très précoce. Cela pourrait permettre de sélectionner des patients pour les essais thérapeutiques affectant la maladie adaptés à la phase spécifique de la maladie dans laquelle ils se situent.
En 2007, le groupe de travail international pour la recherche de nouveaux critères de diagnostic de la MA a proposé un nouveau cadre afin d’améliorer le diagnostic précoce et précis de la MA au cours de la vie du patient d’après un modèle spécifique d’évolution cognitive et de caractéristiques biologiques.
Dans l’article publié ce jour, ce même groupe piloté par Bruno Dubois, redéfinit la MA comme un syndrome clinico-biologique permettant de poser un diagnostic beaucoup plus précoce. Pour Bruno Dubois et ses collaborateurs « il n’est plus nécessaire d’attendre l’examen post-mortem pour confirmer la MA, le diagnostic peut désormais être posé grâce aux biomarqueurs identifiables facilement chez les patients vivants, même à une stade très précoce de la maladie ».
D’après les auteurs et contrairement à l’approche traditionnelle de diagnostic de la MA, la présence d’une démence avérée n’est plus nécessaire. Pour satisfaire les critères diagnostiques de la MA, les patients doivent présenter des troubles épisodiques de la mémoire (par ex. difficultés d’apprentissage d’une liste de mots, même avec des indices) ainsi que des signes biologiques (au moins un biomarqueur positif) visibles par IRM, neuroimagerie PET, ou analyse du liquide céphalorachidien (LCR). Ainsi, les patients sont identifiés avec plus de précision à un stade plus précoce.
Les auteurs soulignent que la simplicité des critères proposés présente l’avantage principal « de ne plus attendre que le patient ait développé une démence avérée ou de ne plus exclure du diagnostic et des traitements de nombreux patients qui ont des signes de la maladie malgré l’absence d’incapacité fonctionnelle. »
Ils précisent : « La valeur de ces définitions réside dans l’application potentielle d’essais cliniques de traitements affectant la maladie. Des individus identifiés comme “asymptomatiques à risque de MA’’ (car biomarqueurs positifs) ou ‘’présymptomatiques de la MA’’ (car porteurs de mutations génétiques) pourront être accueillis dans des essais visant à retarder l’apparition des signes cliniques. Les patients en phase prodromale (pré-démentielle) de la MA peuvent être intégrés aux essais thérapeutiques ciblant la progression à des stades plus avancés de la MA. L’uniformité des définitions aidera à développer des panels d’essais et à comparer les résultats des différents essais. »
Source : Inserm
“Revising the definition of Alzheimer’s disease: a new lexicon” Bruno Duboiset al.
The Lancet Neurology Published Online October 11, 2010 DOI: 10.1016/S1474- 4422(10)70223-4
L’article est disponible à l’adresse : http://www.thelancet.com/journals/laneur/article/PIIS1474-4422%2810%2970223-4/abstract
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