Neuroptis Biotech : résultats précliniques de son produit ML7 contre la sécheresse oculaire


Neuroptis Biotech, société basée à Paris et spécialisée en ophtalmologie, a annoncé mardi les bons résultats précliniques de son produit ML7, formulé en collyre. Le ML7 est destiné au traitement des pathologies de surface de l’œil, et en particulier de la sécheresse oculaire. 
Neuroptis prévoit de débuter les essais cliniques sur l’homme mi-2014.

La molécule candidate, le ML7, est la première d’une nouvelle classe thérapeutique. « Elle sera en mesure d’apporter une réponse thérapeutique ciblée et efficace aux millions de personnes souffrant de syndromes de sécheresse oculaire, qui touche le système lacrymal des patients, et se manifeste par une qualité et une quantité de larmes insuffisantes et ainsi par une sensation d’œil sec », indique la société dans un communiqué. 

Ce syndrome peut être idiopathique ou lié à des allergies, à l’inflammation du segment antérieur, au syndrome de Gougerot-Sjögren ou encore consécutif à une chirurgie de la cataracte. 

Les études chez l’animal ont montré une excellente tolérance locale du produit, un très faible passage systémique (<1 pour cent) et une efficacité supérieure contre le placebo, formé à partir du même collyre sans le ML7.

Dans le cadre des essais précliniques, le ML7 a été utilisé sous forme d’un collyre non conservé, stable et en unidoses.
 
Les résultats précliniques ont fait l’objet d’une publication médicale dans IOVS (Investigative Ophtalmology and Visuel Science).
« La fin des travaux et études précliniques est l’aboutissement du travail de l’équipe de Neuroptis Biotech et de ses partenaires, Provence Technologies, Octalia, Cérep et Iris Pharma », indique le Dr. Eric Belot, PDG de Neuroptis Biotech. « Nous débuterons les phases I-II dans les mois à venir, dès que l’EMA aura donné son autorisation de conduire des études chez l’homme. »
Le traitement des syndromes de l’œil sec est un marché en croissance, évalué à plus de 1,2 milliard de dollars au niveau mondial (source Visiongain).

 Afin de lancer les études cliniques, la société, par le biais d’un sous-traitant, va commencer à produire les lots cliniques et déposer les demandes d’autorisations nécessaires auprès de l’Agence Européenne du Médicament (EMA) et des comités d’éthiques locaux.

Source : Neuroptis Biotech