Plan Cancer : Roselyne Bachelot installe la commission Grünfeld

La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, vient d’installer la commission en charge d’élaborer des recommandations pour le nouveau plan cancer. Présidée par le professeur Jean-Pierre Grünfeld, la commission devra rendre ses conclusions pour le mois de janvier.

 
En Octobre dernier, le Président de la République avait  annoncé la constitution d’une commission chargée de donner « un nouvel élan au plan cancer » et d’élaborer des recommandations permettant dans le cadre d’un futur plan des avancées significatives en matière de recherche, de prévention et de dépistage, d’accès aux soins et de qualité de vie des patients.

 

Une quarantaine de personnalités
Dirigée par le néphrologue Jean-Pierre Grünfeld, membre de l’Académie des sciences, cette commission, composée de quarante personnalités issues de la recherche, du système de santé, du secteur médico-social, des associations de patients et de l’entreprise devra notamment apporter des réponses aux « carences » du précédent plan.

 

Pallier aux défaillances du précédent plan
En effet, la cour des comptes avait souligné en juin dernier les « défaillances » du plan 2003-2007. « Un tiers des 70 mesures ont été réalisées, un tiers l’ont été modérément ou inégalement, et un tiers peu ou pas du tout », résumait le rapport de la Cour, qui regrettait aussi l’absence de dispositif d’évaluation.
Lors de l’installation, la ministre de la Santé a ainsi déclaré aux membres de la  commission : « nous ne devons pas ignorer ses faiblesses, qu’il nous faudra analyser en toute objectivité et auxquelles il faudra remédier. Parmi celles-ci, je citerai les disparités territoriales trop prononcées, la généralisation des consultations d’annonce trop théorique, ou encore l’aspect psychologique de la prise en charge trop inégalement reconnu ».

 
Dépistage renforcé
Pour la ministre, les politiques de dépistage devront également être poursuivies, « notamment envers les populations qui ne répondent pas spontanément aux campagnes. 50,7 % de participation au dépistage du cancer du sein, 43 % à celui du cancer colorectal : c’est encore trop peu, lorsque l’on sait toute l’importance du dépistage pour augmenter ses chances de vivre plus longtemps en bonne santé ».

 

Consulter la liste des personnalités composant la commission