Revenus des médecins : qui perd, qui gagne

Augmentation de 4,4% du bénéfice des médecins généralistes ; redressement du revenu de spécialités cliniques qui avaient subi les conséquences de la mise en place du parcours de soins ; stagnation, voire baisse de nombreuses disciplines, parmi lesquelles les chirurgiens, les pédiatres ou les cardiologues : tels sont les principaux enseignements du bilan fiscal 2007 des associations de gestion agréées (AGA) de l’Union nationale des professions libérales (UNAPL).

Quelques données marquantes : les généralistes du Nord-Pas-de-Calais se signalent par le revenu moyen le plus élevé (97 300 euros), devant ceux de Picardie (93 100 euros) et des Pays de la Loire (91 900 euros). Les généralistes de Rhône-Alpes (67 500 euros), de la région PACA (71 300 euros) et d’Ile-de-France (74 500 euros) se situent en queue de peloton.
Côté spécialistes, les résultats se révèlent inégaux, mais globalement en recul par rapport à l’exercice précédent. Neuf disciplines essuient des pertes nettes : parmi ces dernières, certaines se situent en tête de l’échelle des revenus, comme les radiologues, les chirurgiens orthopédistes (– 3,9 %) ou les cardiologues (– 5,5%) ; mais on trouve aussi parmi les « perdants » de 2007 des spécialités qui étaient déjà en queue de palmarès, comme les pédiatres (– 2,5%) ou les gynécologues médicaux (– 2,3 %).
En savoir plus : www.unapl.org