Hôpital : Roselyne Bachelot souhaite améliorer la sécurité et la qualité des soins

Roselyne Bachelot souhaite améliorer la sécurité et la qualité des soinsSuite aux accidents dramatiques de ces derniers mois, la ministre de la santé a réuni lundi  des représentants de la communauté médicale. A cette occasion, Roselyne Bachelot s’est engagée à moderniser la régulation médicale, désengorger le 15 ou encore améliorer la sécurisation du circuit des médicaments dans les établissements de soins.


« Je veux le dire d’emblée: je ne suis pas dans une logique de culpabilisation ou de stigmatisation. Nous savons tous, entre professionnels du milieu de la santé, que les erreurs ont des causes complexes et imbriquées les unes dans les autres », a déclaré la ministre de la Santé dans son discours à la presse. En effet, la ministre de la Santé réunissait aujourd’hui les représentants de la communauté hospitalière,  du SAMU, de l’ordre des médecins, celui lui des pharmaciens et  des infirmiers. Objectif : esquisser des pistes d’amélioration et annoncer les intentions du gouvernement.

Roselyne Bachelot souhaite ainsi moderniser la régulation : le futur DGARS aura un pouvoir d’intervention en cas de nécessité. Il devra disposer des informations exhaustive et actualisées issues des établissements de santé. La ministre va donc renforcer le dispositif initié dans le cadre du plan Hôpital 2012 dans cet objectif et proposera également les textes juridiques nécessaires pour consolider cette capacité de pilotage. 

 10 millions d’euros pour les urgences
Afin de désengorger les centres 15, Roselyne Bachelot va présenter une plate-forme internet et téléphonique permettant une information directe des citoyens. « J’ai déjà été interpellée par le succès d’une telle expérimentation en Gironde. J’ai décidé de mobiliser 10 M€ sur deux ans afin de généraliser dans toutes les régions ce dispositif » a-t-elle annoncé.

 Pour le circuit du médicament, la ministre va missionner un groupe d’experts afin d’auditer les défaillances du circuit du médicament et de proposer un référentiel « opposable et réaliste », incluant toues les contrainte de sécurité, de fiabilité, et de traçabilité que l’on est en droit d’exiger à notre époque. « Cette mesure ne remet nullement en question les travaux » selon la ministre