Sanofi-aventis investit 90 millions de dollars en Chine pour la production locale de Lantus® SoloSTAR®

Sanofi-aventis investit 90 millions de dollars en Chine pour la production locale de Lantus® SoloSTAR®Sanofi-aventis annonce ce mardi un investissement de 90 millions de dollars pour l’extension de son usine de fabrication implantée dans le Pôle de développement technologique et économique de Beijing, et la construction de chaînes de production de SoloSTAR®, le dispositif d’injection pré-rempli de Lantus® (insuline glargine).

Ces nouvelles chaînes dédiées à la fabrication de Lantus® SoloSTAR®, dotées d’une capacité de production pouvant aller jusqu’à 50 millions d’unités, ont pour objectif de permettre à sanofi-aventis de mieux répondre à la croissance de la demande sur le marché chinois.

« Cet investissement dans la fabrication de Lantus® SoloSTAR® conforte l’engagement de sanofi-aventis en Chine. Nous avons été le premier laboratoire pharmaceutique international à ouvrir une représentation commerciale dans ce pays et nous avons toujours cru dans l’importance stratégique du marché chinois », a déclaré Christopher Viehbacher, directeur général de sanofi-aventis.

Selon ce dernier, la production locale de Lantus® SoloSTAR®  « qui est le fruit de cinq années de R&D au plus haut niveau » devrait débuter en 2012 sur le nouveau site de fabrication.

Le plus vaste projet de génotypage sur le diabète

Par ailleurs, Christopher Viehbacher a également annoncé la conclusion d’un nouveau partenariat avec la Société chinoise de Diabétologie en vue du lancement d’un projet de génotypage impliquant 46.000 patients diabétiques ou non-diabétiques. Ce projet aura pour but d’analyser en profondeur les facteurs génétiques de susceptibilité au diabète afin de mieux comprendre la pathogenèse du diabète de type 2.

Ses résultats ont pour objectifs à terme le dépistage précoce des sujets à risque et la définition de stratégies efficaces de prévention des risques. « En identifiant de nouvelles cibles moléculaires, mises en cause dans la pathogenèse du diabète, cette recherche pourra aussi potentiellement contribuer à l’élaboration de nouveaux médicaments pour la prévention et (ou) le traitement du diabète. », précise le laboratoire français dans un communiqué.