Selon Roselyne Bachelot, l’hôpital ne sera pas touché par le plan national de non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux

Selon Roselyne Bachelot, l’hôpital ne sera pas touché par le plan national de non-remplacement d'un fonctionnaire sur deuxSelon la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, qui s’exprimait ce lundi matin sur France Inter, « l’hôpital n’est pas touché par le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux », annoncé  la semaine dernière par les medias et qui devrait concerner près de 35.000 fonctionnaires d’Etat.

« L’hôpital n’est pas touché par le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux », a souligné la ministre sur l’antenne de France Inter. Au contraire, selon elle, « cette année encore, le nombre des personnels hospitaliers va augmenter. Ca ne veut pas dire qu’il va augmenter partout. Globalement, le nombre de fonctionnaires à l’hôpital augmente », a-t-elle rajouté.

Alors que va débuter demain l’examen par le Sénat du projet de loi « Hôpital, patients, santé territoire » et que jeudi onze organisations des hôpitaux publics appellent à une nouvelle journée de manifestations pour s’opposer à la “transformation de l’hôpital en entreprise”, et demander le report de la loi,  la ministre de la Santé a de nouveau déclaré qu’il y aurait « des points d’éclaircissement », notamment sur la gouvernance établissements.

« Il n’y pas lieu de s’inquiéter » pour Roselyne Bachelot
« Certains se sont inquiétés que le mot « service » n’existe pas dans le texte. Je le mettrai », a expliqué ainsi la ministre.  « Les services existent, ce n’est pas parce qu’on les a réorganisés en pôles qu’ils n’existent plus. Et j’ai rouvert la possibilité qu’il y ait de nouveaux services », a-t-elle souligné. Pour la Roselyne Bachelot, « il est bien évident que le projet médical est élaboré par la communauté médicale, par la communauté soignante. Il est ensuite mis en oeuvre par le directeur et par l’ensemble de son équipe », a-t-elle expliqué. « Il n’y pas lieu de s’inquiéter ».

Une « vice-présidence tricéphalique » des CHU
Par ailleurs, Roselyne Bachelot a confirmé que certaines propositions du rapport de la commission sur les centres hospitaliers universitaires (CHU) dirigée par le Pr Jacques Marescaux seront reprises dans des amendements gouvernementaux. Ce rapport qui doit être remis aujourd’hui à Nicolas Sarkozy lundi préconise notamment une direction collégiale avec trois vice-présidents, au lieu d’un actuellement.

« Le doyen de l’UFR (Unité de formation et de recherche, NDLR) de médecine sera le deuxième vice-président et il y aura également un vice-président de recherches », formant ainsi une « vice-présidence tricéphalique », a-t-elle expliqué, tout en insistant sur le maintien d’un directeur unique à l’hôpital.