Vente de médicaments sur internet : Marisol Touraine rappelle les consignes de sécurité

Alors que le Conseil national de l’ordre des pharmaciens vient de porter plainte contre 11 sites de vente en ligne de médicaments qui n’auraient reçu aucune autorisation, Marisol Touraine, la ministre des affaires sociales et de la santé, a rappelé mercredi les consignes de sécurité et les conditions strictes de vente garantissant « une sécurité optimale pour les acheteurs ».

« La vente de médicaments sur internet a été récemment autorisée en France, en application d’une directive européenne de 2011. Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, a choisi d’encadrer, aussi strictement que la réglementation le permettait, ce mode particulier de distribution, pour éviter qu’elle soit la porte ouverte à la contrefaçon et pour préserver  l’accès à un conseil pharmaceutique », indique le ministère dans un communiqué.

Ainsi, seuls peuvent être autorisés par l’agence régionale de santé compétente les sites exploités par des pharmacies physiques. De plus, seuls les médicaments non soumis à prescription médicale obligatoire sont autorisés à la vente par internet. « Ces conditions strictes de vente garantissent une sécurité optimale pour les acheteurs », estime le ministère.

La liste des sites autorisés figure sur le site du ministère (www.sante.gouv.fr) de même que sur celui de l’ordre des pharmaciens (www.ordre.pharmacien.fr/Le-patient/Vente-de-medicaments-sur-Internet-en-France). Les internautes sont donc invités à vérifier que le site sur lequel ils naviguent est au nombre des sites autorisés ; ils peuvent également s’assurer que figurent clairement sur le site les nom et prénom du pharmacien, les coordonnées de l’officine, son numéro de licence de même que le nom et l’adresse de l’agence régionale de santé dont dépend la pharmacie.

La ministre rappelle enfin que « les achats de médicaments sur des sites non autorisés exposent les patients à des risques sanitaires ». « Les médicaments contrefaits, qui sont principalement écoulés par internet, sont dangereux car ils peuvent contenir des principes actifs en surdosage, sous-dosage ou des substances toxiques » poursuit-elle.

Source : ministère des affaires sociales et de la santé