VIH : Gilead Sciences lance la campagne #PasseLeMotPasLeVirus

VIH : Gilead Sciences lance la campagne #PasseLeMotPasLeVirusAfin de mieux comprendre le quotidien des personnes vivant avec le VIH, Gilead Sciences a annoncé le lancement d’une campagne #PasseLeMotPasLeVirus qui met en avant leurs témoignages et dévoile, dans le même temps, les résultats d’une étude* menée en partenariat avec l’institut Ipsos auprès de 200 personnes vivant avec le VIH.

La campagne #PasseLeMotPasLeVirus, qui se déroulera du 17 septembre au 15 décembre 2018, possède un double objectif : informer sur la vie avec la maladie pour faire évoluer les perceptions et accompagner les patients pour les rassurer dans leur quotidien.

Le site internet www.passelemotpaslevirus.com rassemble des témoignages vidéo de patients qui racontent leur vie avec la maladie. Il propose également une rubrique répondant à toutes les questions et destinée à aider les personnes qui vivent avec le VIH, mais également le grand public à trouver des réponses et à mieux appréhender la vie avec le VIH.

Afin de toucher un maximum de Français, cette campagne qui met en lumière le quotidien des personnes vivant avec le VIH, trouvera un relai partout en France grâce à des spots radio, à des encarts dans la presse et à des affichages à Paris et ses départements limitrophes, à Nice, à Marseille, à Lyon, à Toulouse et à Montpellier.

Les résultats de l’enquête* :

30 ans après l’émergence du VIH, la maladie questionne toujours. Les personnes interrogées évaluent leur niveau de bien-être général à 6,9/10 en moyenne soit une évaluation équivalente à celle de la population générale. Cependant certains obstacles subsistent pour des personnes qui aspirent avant tout à vivre comme tout le monde.

Peur de la discrimination : 43% des personnes interrogées mentent « souvent » à leur entourage sur leur maladie

Les résultats de l’enquête montrent qu’une personne sur deux vivant avec le VIH se déclare préoccupée par son état de santé. Si elle n’est pas omniprésente au quotidien, la maladie reste pour autant présente dans les esprits. Ainsi, 34% des personnes interrogées y pensent « au moins une fois par jour » et presque 1 sur 5 (17%) y pensent au moins plusieurs fois par jour.

En outre, l’évocation de la maladie semble toujours un tabou notamment vis-à-vis de l’entourage proche. Alors que 31% des personnes interrogées pensent que personne ne peut comprendre ce qu’ils vivent, 31% n’ont parlé du fait qu’ils aient contracté le VIH qu’à 3 personnes de leur entourage au maximum. Par ailleurs, 43% mentent « souvent » à leur entourage sur leur situation et 41% cachent leurs rendez-vous médicaux et leurs traitements à leurs proches.

Des difficultés à se projeter en tant que parent pour 47% des personnes interrogées

D’après les personnes interrogées, vivre avec le VIH impacte encore fortement leur vie sexuelle (57%) et leur vie de couple (43%). 47% ont renoncé à se projeter en tant que parents et 29% ont retardé leur décision de devenir parents. 38% ont renoncé à se marier ou se pacser et 18% ont retardé leur décision.

La crainte de contaminer ses proches à la découverte de la maladie a été une angoisse importante pour 46% des personnes interrogées

Pour 1/3 (31%) des personnes interrogées, il s’est écoulé plus d’un an entre le test positif et le démarrage d’un traitement. Une attente jugée trop longue pour 66% d’entre elles (2 sur 3) dont 51% étaient angoissées par rapport à l’évolution de la maladie et 46% avaient peur de contaminer leur partenaire ou leur entourage.

L’étude révèle enfin que les personnes interrogées ont des attentes importantes en matière d’information pour continuer à vivre normalement. Elles estiment surtout manquer d’information sur l’évolution de la maladie au cours de leur vie (45%), les innovations thérapeutiques à venir (42%) et leur espérance de vie (41%).

* L’enquête est réalisée en France par Ipsos depuis le 20 juin 2018. Ces résultats sont présentés sur la base de l’interrogation de 200 patients âgés de 16 ans ou plus vivant avec le VIH, recrutés via les infectiologues et les pharmaciens (libéraux et hospitaliers). L’interrogation des patients est réalisée en suivant un questionnaire de 10 minutes, par internet ou par téléphone.

Source : Gilead