Ipsen signe une collaboration de recherche avec Harvard Medical School

Ipsen a annoncé lundi avoir engagé une collaboration de recherche et de développement avec Harvard Medical School (Harvard) sur de nouvelles toxines botuliques recombinantes destinées au traitement de maladies neurologiques graves.

En vertu des conditions de cet accord, Ipsen financera la recherche de l’équipe d’Harvard pendant au moins trois ans, l’objectif étant de découvrir, d’évaluer et de développer de nouvelles toxines botuliques recombinantes pour le traitement de maladies neurologiques graves.

La collaboration permettra de mettre en commun la plate-forme de découverte et l’expertise en génie génétique des toxines botuliques d’Harvard et le savoir-faire d’Ipsen dans le domaine de la découverte de médicaments et la R&D pharmaceutique.

Ipsen se voit octroyer les droits exclusifs mondiaux sur toute toxine recombinante candidate issue de la collaboration. Ipsen sera responsable du développement et de la commercialisation des nouvelles toxines et versera à Harvard des paiements associés, des paiements d’étape et des royalties.

Claude Bertrand, Vice-Président Exécutif R&D, Chief Scientific Officer d’Ipsen ajoute : « Ipsen est très heureux d’apporter son expertise à un institut de recherche si réputé qu’Harvard. Cette collaboration va renforcer la place d’Ipsen dans le domaine de la biotechnologie, le plaçant ainsi comme un acteur majeur pour la découverte et le développement de toxines thérapeutiques, afin d’offrir aux patients atteints de graves maladies neurologiques des traitements innovants. »

« Notre collaboration avec Ipsen pour la découverte de nouvelles toxines botuliques modifiées va considérablement faciliter nos efforts de recherche pour élaborer de nouveaux traitements destinés aux patients souffrant de pathologies très invalidantes », déclare le Dr Min Dong, Professeur de microbiologie et d’immunologie au centre de recherche sur les primates de Nouvelle Angleterre (New England Primate Research center) et au département de microbiologie et d’immunologie de Harvard Medical School.

Source : Ipsen