Alzheimer : un des thèmes phares du 19e Congrès mondial de gérontologie et de gériatrie à Paris

Alzheimer : un des thèmes phares du 19e Congrès mondial de gérontologie et de gériatrie à ParisLa maladie d’Alzheimer est  l’un des thèmes phares du 19e Congrès mondial de gérontologie et de gériatrie 2009, qui se déroule du 5 au 9 juillet au Palais des Congrès à Paris, sous l’égide de l’IAGG (International Association of Gerontology & Geriatrics). En France, la maladie d’Alzheimer touche 850 000 personnes, soit 5 % de la population de plus de 65 ans et 15 % des plus de 85 ans.

« On n’a jamais autant parlé de cette maladie neuro-dégénérative qui entraîne la perte progressive de la mémoire et des facultés mentales. Et pour cause, la maladie d’Alzheimer est devenue un problème de sante publique en raison de l’augmentation du nombre de malades », expliquent les organisateurs du congrès qui réunit plus de 6.000 participants venus de 91 pays.

Alzheimer : 1ère cause de dépendance lourde des personnes âgées en France
La maladie d’Alzheimer représente 70 % des formes de démences. 24 millions de personnes dans le monde sont atteintes de démence1. La maladie devrait quadrupler à l’échelle mondiale d’ici 2040 pour atteindre les 80 millions de personnes. 4,6 millions de nouveaux cas par an sont détectés, soit 1 cas toutes les 7 secondes. En France, la maladie d’Alzheimer, première cause de dépendance lourde des personnes âgées, touche 850 000 personnes, soit 5 % de la population de plus de 65 ans et 15 % des plus de 85 ans. 225 000 nouveaux cas devraient être détectés chaque année mais un cas sur deux seulement bénéficie d’un diagnostic.

Avec le vieillissement de la population et l’arrivée des papy-boomers, le nombre de personnes touchées devrait augmenter rapidement pour atteindre, en France, les deux millions en 2040 si aucun traitement préventif n’est disponible d’ici là. Les femmes sont trois fois plus touchées que les hommes.

Les grands défis thérapeutiques
Le grand défi posé par la maladie d’Alzheimer est celui de la découverte de médicaments agissant sur le processus de la maladie. La majorité des stratégies thérapeutiques d’avenir portent sur la théorie amyloïde qui implique que les lésions commenceraient par la fabrication et le dépôt de cette protéine amyloïde, en surproduction dans la forme familiale de la maladie, ou agrégée et déposée par « clearance » insuffisante dans sa forme sporadique.

La recherche s’oriente dans trois directions : inhiber les Gamma et les Beta secrétases, empêcher la fibrillation de la protéine amyloïde ou provoquer une réaction immunitaire par le biais d’un vaccin. D’autres approches plus récentes sont orientées vers la protéine tau et tentent de s’opposer à sa phosphorilation inappropriée.

Pour plus d’informations : http://www.gerontologyparis2009.com/site/view8b.php?id=9999