Bayer HealthCare rejoint un consortium de génomique structurelle visant à accélérer la recherche en épigénétique

Bayer HealthCare rejoint un consortium de génomique structurelle visant à accélérer la recherche en épigénétiqueBayer HealthCare vient de rejoindre un Consortium de génomique structurelle (CGS), un partenariat public-privé sans but lucratif qui dispose de laboratoires de recherche active à l’Université de Toronto et à l’Université d’Oxford, au Royaume-Uni. Bayer participera au financement du consortium en vue d’accélérer la recherche pharmacologique préconcurrentielle dans les domaines de l’étude des protéines et de l’épigénétique.

De plus, Bayer fournira au CGS une partie de sa banque de composés à des fins de criblage et effectuera des travaux de recherche chimique visant la découverte de sondes. Les efforts de recherche conjoints des membres du consortium pourraient ouvrir la voie à de nouvelles possibilités pour la mise au point de traitements novateurs, particulièrement en oncologie.

« Nous sommes très heureux de nous joindre au CGS, qui a un bilan impressionnant en matière de détermination de la structure des protéines par cristallographie aux rayons X et de découverte de sondes chimiques destinées à la recherche épigénétique », affirme le Pr Hanno Wild, vice-président principal et chef de l’équipe Générations et analyse de candidats du groupe mondial Découverte de nouveaux médicaments de Bayer HealthCare. « Ce partenariat public-privé unique allie les forces de partenaires de premier plan issus du milieu universitaire et de l’industrie, dans le cadre d’un vaste réseau scientifique international. En faisant progresser les connaissances grâce à la découverte de nouvelles sondes, nous espérons acquérir une meilleure compréhension des processus pathologiques et trouver de nouvelles avenues pour les programmes de découverte de médicaments, dans l’optique d’accélérer la mise au point de nouveaux médicaments dans des domaines où d’importants besoins restent à combler. »

Le CGS et Bayer HealthCare collaboreront à divers projets de recherche menés à Toronto et à Oxford afin de découvrir de petites molécules pouvant entraver l’activité des protéines intervenant dans la régulation épigénétique, dans le but d’élucider les mécanismes pathologiques. Les structures protéiques déterminées par cristallisation aux rayons X et les sondes chimiques que les travaux du consortium permettront de découvrir seront versées dans le domaine public, sans restriction quant à leur utilisation, pour servir d’outils à l’avancement de la recherche en épigénétique.

L’épigénétique est la branche de la biologie qui étudie les changements héréditaires et acquis survenant dans l’expression des gènes en l’absence de mutation de la séquence d’ADN sous-jacente. Grâce à la découverte de nouvelles sondes chimiques permettant d’étudier les processus épigénétiques et à la détermination de la structure de protéines cibles par cristallisation aux rayons X, qui aidera à mieux comprendre les phénomènes de liaison et à adapter les sondes, les connaissances scientifiques pourraient faire de grands pas en avant dans ce domaine. On espère ainsi paver la voie à de nouveaux programmes de découverte de médicaments ciblant des maladies jusqu’ici incurables.