Biogen Idec et Cardiokine mettent fin à leur collaboration sur le Lixivaptan

Biogen Idec et la société pharmaceutique Cardiokine, dont le siège est à Philadelphie aux Etats-Unis, ont annoncé aujourd’hui qu’ils avaient convenu de mettre fin à leur collaboration sur le Lixivaptan. La cessation du partenariat, qui avait commencé en 2007, entraîne le retour de tous les droits relatifs au Lixivaptan à Cardiokine.
L’accord s’inscrit dans le cadre d’une décision stratégique plus large annoncée hier par Biogen Idec, et dont l’objectif est de circonscrire ses orientations en recherche et développement (R&D) et de mettre fin à ses initiatives dans le domaine de la médecine cardiovasculaire. Cette décision a été arrêtée avant l’achèvement du programme de développement de phase 3 pour le Lixivaptan.

« Je suis très heureuse que nous nous soyons réapproprié les droits exclusifs mondiaux sur le Lixivaptan, une avancée potentiellement importante dans le traitement de l’hyponatrémie », a déclaré Amber Salzman, Ph.D., présidente et directrice générale de Cardiokine. « Nous sommes sur le point d’achever le programme de phase 3. Nous attendons avec impatience les résultats de l’étude et nous confirmons nos projets d’enregistrement dans un avenir proche. »

Le Lixivaptan, antagoniste hautement sélectif, oralement actif du récepteur de la vasopressine, est actuellement dans le dernier stade de développement pour le traitement de l’hyponatrémie. On estime qu’il agit en tant qu’antagoniste de l’action de la vasopressine (également connue sous le nom d’hormone antidiurétique, ou ADH) sur les récepteurs V2 dans le tube collecteur du rein, favorisant l’excrétion de l’eau par les reins sans perte de sodium ou autres électrolytes. Sur la base de son mécanisme d’action proposé et d’après des observations effectuées dans des études antérieures, le Lixivaptan est un médicament prometteur dans le traitement d’états pathologiques associés à la rétention d’eau et/ou au déséquilibre électrolytique tels que l’hyponatrémie hypervolémique couramment associée à l’insuffisance cardiaque (IC) ou le syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique (SIADH).

Source : Biogen Idec