Celyad annonce le suivi de sécurité à 30 jours du 1er patient de l’étude de Phase I NKG2D

La société belge Celyad (anciennement Cardio3 BioSciences,) vient d’annoncer la fin du suivi de sécurité de 30 jours pour le premier patient inclus dans l’étude clinique de Phase I de la société, qui évalue la sécurité et la faisabilité de sa thérapie NKG2D CAR T-cell chez des patients cancéreux souffrant de leucémie myéloïde aiguë (LMA) ou de myélome multiple (MM).

« Le premier patient souffre de LMA. Cet essai clinique de Phase I est une étude à doses croissantes. Après l’administration par perfusion de la première dose de NKG2D CAR T-cell, aucun problème de sécurité associé au traitement n’a été signalé pour le traitement durant la période de suivi de 30 jours. Ceci constitue une étape importante pour prouver l’innocuité de l’injection de cellules CAR-T NKG2D à cette première dose. Les deux autres patients de cette cohorte peuvent dès lors être inclus. », indique la société dans un communiqué.

« Aucun signal de toxicité n’a été rapporté 30 jours après la perfusion de NKG2D CAR-T-cell administrée à ce premier patient. Ce résultat positif en termes de sécurité marque un jalon important dans la validation de notre nouvelle plateforme CAR-T. Nous nous réjouissons de consolider ces résultats positifs avec l’inclusion des autres patients dans la cohorte de la première dose. », a commenté le Dr. Christian Homsy, CEO de Celyad.

L’ensemble des données de cette étude de Phase I devrait être communiqué à la mi-2016. Les principaux critères d’évaluation de l’étude visent à évaluer la sécurité et la faisabilité de NKG2D CAR T-cell, tandis que l’un des critères d’évaluation secondaire est l’efficacité clinique.

NKG2D CAR T-cell est une thérapie cellulaire autologue basée sur un récepteur antigénique chimérique des lymphocytes T (CAR [Chimeric Antigen Receptor] T-cell) qui utilise la séquence native des récepteurs de cellules tueuses naturelles (cellules NK [Natural Killer cells]). Contrairement aux technologies CAR traditionnelles telles que celles ciblant l’antigène CD19, cette thérapie a le potentiel de cibler un grand nombre de tumeurs solides et de cancers du sang en ciblant les ligands présents sur de nombreux types de cancer.

Source : Celyad