CSIS : le fonds InnoBio « est un bon début mais reste insuffisant » selon France Biotech

CSIS : le fonds InnoBio « est un bon début mais reste insuffisant  » selon France BiotechFrance Biotech se félicite de la création du fonds d’investissement biotech InnoBio, principale mesure annoncée lors de la réunion du CSIS (Conseil Stratégique des Industriels de Santé), le lundi 26 octobre à l’Elysée. Néanmoins, l’association des entrepreneurs des Sciences de la Vie souligne la nécessité de moyens plus importants pour l’industrie des biotechnologies et souhaite que le FSI aille plus loin.

Après avoir soumis ses propres propositions concernant l’utilisation du grand emprunt national le 19 octobre dernier, France Biotech, qui se félicite de l’intérêt de Nicolas Sarkozy pour l’industrie des biotechnologies, demande au gouvernement « d’être particulièrement attentif à la gouvernance du fonds InnoBio car « les sociétés pharmaceutiques, souscripteurs de ce fond peuvent être en conflit d’intérêt ». L’association souligne la nécessité de moyens plus importants pour l’industrie des biotechnologies.

« 140 millions € : 10 jours de dépense de R&D pour un grand groupe « 

« C’est un bon début et nous sommes ravis que le FSI ait décidé d’investir aux cotés des investisseurs privés dans les jeunes entreprises innovantes à fort potentiel, moteurs prioritaires de notre croissance. Le pari d’InnoBio est d’être entièrement orienté vers le développement de produits pharmaceutiques, cela est un choix stratégique de ce fond », explique  André Choulika, Président de France Biotech.

« Si nous souhaitons maximiser nos chances de réussir, le montant annoncé reste insuffisant quand on sait que plus de 60% des nouveaux médicaments mis sur le marché aujourd’hui sont issus des biotechnologies ! Il faut être conscient que 140 millions d’euros ne représentent que 10 jours de dépense de R&D pour un grand groupe pharmaceutique. Nous attendons que le FSI aille plus loin et s’engage à travers des investissements directs plus importants afin de véritablement répondre aux enjeux et besoins de l’industrie des biotechnologies », conclut-il.