H1N1: plus de 6000 décès dans le monde depuis le début de l’épidémie

H1N1: plus de 6000 décès dans le monde depuis le début de l’épidémieSelon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publié vendredi, depuis son apparition il y a sept mois, le virus de la grippe pandémique H1N1 aurait causé la mort de plus de 6000 personnes à travers le monde. Désormais, l’épidémie de grippe se propage à un rythme plus rapide dans l’hémisphère nord. Phénomène qui devrait se poursuivre avec l’arrivée du froid.

Selon l’OMS,  au 1er novembre 2009, le nombre de décès atteint « au moins 6.071 » dans 199 pays et territoires de la planète. C’est le continent américain qui comptabilise le plus grand nombres de victimes avec 4.399 décès avérés. L’OMS précise qu’ « une transmission intense et persistante de la grippe est toujours constatée en Amérique du Nord, sans indication qu’un pic ait été atteint » La région Asie-Pacifique enregistre 1.159 morts contre « au moins 300 en Europe.

Jeudi, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé à ne pas baisser la garde contre le virus qui reste « préoccupant » et incite la population à utiliser les vaccins disponibles. Selon le docteur Keiji Fukuda, conseiller spécial de l’OMS pour la grippe pandémique, 20 pays ont commencé l’injection du vaccin et « les premières indications mènent à croire que celui-ci est sûr et aucun effet secondaire d’importance n’a été signalé. »

Le docteur Fukuda a précisé que les effets secondaires attendus – notamment des douleurs causées par l’injection ou de légères boursouflures à l’endroit où le vaccin a été administré – se produisent à la fréquence prévue et ressemblent à ceux généralement notés avec le vaccin pour la grippe saisonnière. 

L’OMS note que les virus pandémiques demeurent sensibles aux antiviraux Tamiflu et Relenza, avec seulement quelques cas isolés de résistance observés au Tamiflu. Selon M. Fukuda, à ce jour, aucun des virus n’a résisté au Relenza.

Une des préoccupations majeures de l’OMS, a insisté le docteur Fukuda, est que la « plupart des personnes » faisant face aux formes les plus graves de la maladie « ont moins de 65 ans, ce qui est un schéma différent de la grippe saisonnière ».