Hybrigenics présentera les résultats de l’inécalcitol au congrès de la Société Américaine d’Oncologie Clinique

Hybrigenics, le groupe biopharmaceutique spécialisé dans la recherche et le développement de nouveaux médicaments contre le cancer, a annoncé hier la présentation des résultats complets de l’étude de Phase IIa de tolérance clinique de l’inécalcitol au congrès annuel de la Société Américaine d’Oncologie Clinique à Chicago le 5 juin prochain.

 L’inécalcitol a été administré par voie orale quotidienne en association avec la chimiothérapie de référence à base d’injections de Taxotere® toutes les trois semaines à 54 patients atteints de cancer de la prostate résistant à la castration.

L’élément nouveau présenté à ce congrès concerne la rapidité de la réponse au traitement : 43% des patients montrent déjà une diminution d’au moins 30% du taux de PSA (« Prostate­Specific Antigen ») au bout de trois semaines, c’est­à­dire avant la deuxième injection de Taxotere®. L’excellent taux total de réponse (85% des patients avec plus de 30% de baisse du PSA sous 3 mois) et la dose maximale tolérée très élevée (4 milligrammes par jour) ont déjà été publiés. L’ensemble de ces trois conclusions de l’étude justifie la préparation de la prochaine étape du développement de l’inécalcitol : l’étude d’efficacité clinique de Phase IIb.

« La rapidité d’action du traitement est un facteur rarement pris en compte ou publié parmi les résultats des essais cliniques dans le cancer de la prostate. Nous pensons donc qu’il s’agit d’un paramètre tout à fait remarquable du profil d’activité de l’inécalcitol », commente le Docteur Jean­François Dufour­Lamartinie, Directeur R&D Cliniques d’Hybrigenics, qui poursuit : « Cette observation indique que l’activité antiproliférative des administrations quotidiennes d’inécalcitol s’est très vraisemblablement montrée efficace en complément de l’effet cytotoxique initial du Taxotere®. »

Compte tenu de la sécurité d’emploi et de la forte présomption d’efficacité démontrées dans cette étude de Phase IIa, l’inécalcitol pourra désormais progresser vers la Phase IIb dans la même indication thérapeutique dès qu’un partenariat ou un financement adéquats seront assurés. D’autres maladies, comme le cancer de la prostate au stade hormono­dépendant ou le psoriasis étendu, constituent des indications thérapeutiques supplémentaires dans lesquelles la puissance antiproliférative de l’inécalcitol pourrait être mise à profit.

Source : Hybrigenics