IOME Bio : son approche scientifique, publiée dans Nature

IOME Bio, une société de biotechnologie en phase d’amorçage dont l’objectif est de restaurer la réponse des tumeurs aux inhibiteurs de points de contrôle immunitaires (ICI), annonce la publication dans Nature d’un article sur sa recherche fondamentale, signé par les Dr Arlene Sharpe et Dennis Kasper, fondateurs scientifiques de l’entreprise. Il apporte des preuves convaincantes de la pertinence thérapeutique de la voie RGMb/PD-L2, en soulignant son rôle majeur dans la résistance aux immunothérapies. L’approche thérapeutique d’IOME Bio, qui cible la molécule RGMb (Repulsive Guidance Molecule b) avec un anticorps bispécifique, en sort renforcée.

Cette étude approfondie a clairement démontré qu’une nouvelle voie impliquant la molécule RGMb et le PD-L2 était hautement immunosuppressive, et affectait en conséquence l’efficacité des immunothérapies actuelles. IOME Bio continue de collaborer avec les laboratoires des Dr Sharpe et Kasper dans le cadre de recherches sponsorisées et dispose d’une licence exclusive sur la propriété intellectuelle issue de leurs découvertes. Le professeur Gordon Freeman du Dana-Faber Cancer Institute est également un collaborateur et contributeur clé de ces recherches. Ces trois professeurs de renommée mondiale dans leur secteur sont élus à l’Académie nationale des sciences des Etats-Unis.

Les inhibiteurs de points de contrôle immunitaires ont eu un impact considérable sur le traitement du cancer. Cependant, la majorité des patients ne répondent pas à ces traitements ou finissent par subir une rechute. L’article publié dans Nature est issu d’une recherche soutenue par IOME Bio. Il révèle le rôle jusqu’alors méconnu de la molécule RGMb dans la régulation de la réponse de l’organisme face aux cellules cancéreuses. La molécule RGMb, qui est principalement connue pour son rôle dans la tolérance, se retrouve également à la surface des lymphocytes T qui luttent contre le cancer. Jusqu’à présent, on ne connaissait pas son rôle dans la régulation de la réponse des lymphocytes T face à l’immunothérapie anticancéreuse. Les chercheurs ont démontré que l’interaction entre la molécule RGMb et le PD-L2 interfère avec la réponse anti-tumorale. Le blocage de la molécule RGMb ou de PD-L2 à l’aide d’anticorps combinés à un anti-PD-1/L1 a entraîné une réponse antitumorale robuste dans plusieurs modèles précliniques et a permis de surmonter la résistance aux anticorps PD-1 ou PD-L1.

En exploitant ses connaissances uniques et exclusives sur l’immunosuppression, IOME Bio entend améliorer l’efficacité de l’immuno-oncologie, grâce à ses anticorps bispécifiques anti-RGMb first-in-class.

« Nous sommes ravis que cette recherche menée par Arlene Sharpe et Dennis Kasper, ainsi que par Gordon Freeman, bénéficie d’une reconnaissance internationale », déclare Eric Rambeaux, directeur général d’IOME Bio. « Grâce à la collaboration fructueuse que nous menons depuis la création de la société avec ces chercheurs, et au financement apporté par Quark Venture et Seventure, IOME Bio a pu développer rapidement et avec succès plusieurs programmes d’anticorps bispécifiques axés sur la molécule RGMb. Nous sommes désormais en phase finale de sélection d’un candidat médicament. Dans le même temps, la société mène sa levée de série A pour développer ce programme et le faire progresser vers les étapes cliniques. »

Source : IOME Bio