La Fondation pour la Recherche Médicale finance « les progrès médicaux de demain »

Quels seront les progrès médicaux de demain ? La Fondation pour la Recherche Médicale vient d’attribuer son label « Equipe FRM » à 10 nouvelles équipes de Nice-Valbonne, Lyon-Villeurbanne, Lille et Montpellier. Objectif : financer des équipes de recherche reconnues à un niveau international, porteurs de solides espoirs en termes de progrès médical.

Toutes ces équipes d’excellence vont être financées par la Fondation pour la Recherche Médicale (FRM) pendant 3 ans. Chaque équipe est soutenue à hauteur d’environ 300.000 €, soit un montant total de 2.856.069 € supplémentaires investis pour la recherche médicale.

La recherche niçoise à l’honneur – Contrôle de la croissance cellulaire : des altérations dans de nombreuses pathologies :
Les résultats des travaux de Pierre LEOPOLD (Institut de Biologie du Développement et Cancer, CNRS/Université de Nice/UMR6543) sur la croissance normale aideront à comprendre les pathologies liées à une altération de la croissance cellulaire, notamment le cancer.

 – Maladies rénales : une innovation technologique pour une recherche rapide de nouveaux facteurs génétiques : Les travaux d’Andrea SCHEDL (laboratoire de génétique du développement normal et pathologique, Inserm U636, Centre de Biochimie Nice) contribueront à la découverte de nouveaux facteurs génétiques impliqués dans l’apparition des maladies rénales chez l’homme. La méthode développée dans son laboratoire est innovante et ce protocole d’étude pourra être généralisé à l’analyse d’un grand nombre de gènes.

– Retard mental héréditaire : identifier les fonctions de deux protéines en cause pour établir des stratégies thérapeutiques : Les résultats de Barbara BARDONI (Institut de Pharmacologie Moléculaire et Cellulaire, Valbonne) devraient permettre d’identifier des voies thérapeutiques pour ces retards mentaux.

– Une accumulation de protéines responsable de la maladie d’Alzheimer ? Grâce aux résultats de ces travaux, Frédéric CHECLER (UMR6097 CNRS/UNSA, Institut de Pharmacologie Moléculaire et Cellulaire, Valbonne) espère ouvrir des pistes thérapeutiques. En effet, empêcher l’accumulation de ces protéines pourrait permettre d’éviter la dégénérescence des neurones.

 Et aussi Lyon, Lille et Montpellier

 Des molécules clés dans la formation du système nerveux : Les informations recueillies par Valérie CASTELLANI (Centre de Génétique Moléculaire et Cellulaire, UMR-CNRS Lyon Villeurbanne) pourraient révéler de nouvelles cibles thérapeutiques dans les maladies neurodégénératives, telles que la sclérose en plaque, ou les cancers.

Nos cellules ont des antennes ! Les travaux de Bénédicte DURAND (Centre de Génétique Moléculaire et Cellulaire, UMR-CNRS Lyon Villeurbanne) permettront de comprendre les ciliopathies humaines et de proposer des pistes thérapeutiques pour les patients. 

 – Maladie de Crohn : recherches sur la protéine en cause dans la muqueuse intestinale : Les retombées des travaux de Mathias CHAMAILLARD (Institut de Biologie de Lille, Institut Pasteur de Lille, Inserm U801) pourraient s’avérer essentielles pour la compréhension de la pathogenèse de la maladie de Crohn et le développement de thérapies.

  – Cancer de l’œsophage : identifier des marqueurs pour un diagnostic précoce : Grâce à ce modèle original, Christophe MARIETTE (Centre de Recherche Jean-Pierre Aubert – Inserm U837/JPARC ) pourra préciser le rôle respectif des acides chlorhydrique et biliaires dans la pathogénie de l’adénocarcinome œsophagien. Ses travaux permettront également d’identifier des marqueurs de dégénérescence utilisables en clinique pour le diagnostic précoce des lésions induites par le reflux, et de tester de nouveaux agents pharmacologiques (chimiothérapies ou traitements anti-reflux).

– Dépression et schizophrénie : vers de nouvelles pistes thérapeutiques : Les résultats des travaux de Philippe MARIN (Institut de génomique fonctionnelle, CNRS UMR5203/Inserm U661/Université de Montpellier 1 et 2) devraient permettre de développer de nouveaux traitements pour la dépression et la schizophrénie, contribuant ainsi à élargir le panel de traitements disponibles et à augmenter le taux de patients répondeurs.

-Doublement de l’ADN : identifier les zones à risque à l’origine de cancers : Les travaux de Philippe PASERO (Institut de génétique humaine, CNRS UPR1142) devraient permettre de mieux comprendre les mécanismes moléculaires fondamentaux à l’origine du cancer.

Source : la Fondation pour la Recherche Médicale