Lyonbiopôle candidat à la création d’un IRT « infectiologie » à Lyon-Gerland

Lyonbiopôle, le pôle de compétitivité mondial spécialisé dans la lutte contre les maladies infectieuses humaines et animales et les cancers, répond à l’Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) lancé par le Commissariat général aux investissements d’avenir en proposant la création d’un Institut de Recherche Technologique (IRT) dédié à l’innovation biomédicale en infectiologie.
L’ambition du projet porté par Lyonbiopôle  est de développer une meilleure prise en charge des maladies infectieuses en intégrant la médecine personnalisée dans une logique d’efforts rassemblés en ciblant prioritairement les infections nosocomiales, les syndromes septiques, les résistances aux médicaments existants, les mécanismes de persistance dans les infections chroniques, les maladies émergentes et en proposant à terme une offre complète de compétences, de services et de technologies de très haut niveau reconnus à l’international.
 
L’IRT vise 2 types de marchés qui présentent de forts potentiels de croissance : le marché des services biopharmaceutiques (nouvelles technologies R&D et bioproduction) et le marché des produits pour lutter contre les maladies d’origine infectieuses ainsi que pour leur prévention et la personnalisation de leur prise en charge (par exemple vaccins et antiviraux). Le premier marché, peu concurrentiel, présente une belle opportunité pour la France : la bioproduction externalisée a triplé entre 2000 et 2008. Le second secteur est encore plus dynamique : les segments du diagnostic et des thérapies personnalisées sont estimés à plus de 24 Mds de $ et pourraient croître de 10% par an pour atteindre 42 Mds de $ en 2015. Le marché des vaccins atteint près de 20 Mds de $ en 2010 et croit de +10% par an pour atteindre plus de 36 Mds de $ en 2019.

« Le projet d’IRT porté par Lyonbiopôle est capital pour conforter la pérennité d’un réseau industriel positionné sur des marchés mondiaux où l’innovation est cruciale. Les industries de la région Rhône-Alpes investissent intensément en recherche et en production ; l’IRT ancrera les entreprises sur le territoire et accélèrera leur développement économique et la création d’emplois », commente Alain Mérieux, Président de bioMérieux.
 
Des retombées économiques et industrielles d’ici 3 à 5 ans
Ce projet d’IRT s’inscrit dans la continuité de la politique d’infrastructures de Lyonbiopôle destinée à couvrir tous les maillons de la chaîne de l’innovation en infectiologie. Lyonbiopôle a parallèlement lancé sur le campus Charles Mérieux à Lyon-Gerland des projets d’infrastructures techniques destinés à accueillir les projets collaboratifs de R&D. Le premier, le Centre d’Infectiologie, défini comme une zone « hôtel à projets », a ouvert ses portes en avril 2009. Le second, la plate-forme d’innovation acCInov*, définie comme « hôtel à plateaux techniques », sortira de terre en 2013.
L’IRT sera hébergé au sein d’un ensemble immobilier de 35 000 à 45 000 m2 installé sur le site de Lyon-Gerland qui comprend déjà le Centre Infectiologie et la plateforme d’innovation acCInov. Le quartier de Lyon-Gerland constitue une zone géographique privilégiée pour Lyonbiopôle car il dispose d’un socle de compétences et d’équipements spécialisés dans l’infectiologie. En effet, le site concentre plus de 4 000 chercheurs des domaines public-privé travaillant dans les domaines du vaccin humain et animal, du diagnostic, des biothérapies et de l’immunologie, ainsi que des infrastructures de pointe dont le laboratoire P4 Jean Mérieux – Inserm.
Lyonbiopôle vise des retombées économiques et industrielles d’ici 3 à 5 ans avec la création de valeur sous forme de produits et de services innovants (valorisation brevets, prototypes, etc.), la création de nouvelles sociétés innovantes et l’émergence d’Entreprises de Taille Intermédiaires (ETI) leaders. Le projet d’IRT conforte également le dynamisme de la région Rhône-Alpes, qui affiche entre 2004 et 2009 600 M d’€ d’investissements dans les domaines du vaccin et du diagnostic. Lyonbiopôle prévoit également des retombées sanitaires et sociales d’ici 5 à 10 ans. 
 
 Source :  Lyonbiopôle