Maladies émergentes: l’Institut Pasteur inaugure son nouveau centre de recherche

Le 14 novembre 2012, le Professeur Alice Dautry, directrice générale de l’Institut Pasteur, et Jean-Pierre Jouyet, président du Conseil d’Administration de l’Institut Pasteur, ont inauguré, en présence de François Hollande, Président de la République, le nouveau centre de recherche de l’Institut Pasteur dédié à l’étude des maladies émergentes.

Depuis quelques décennies, la communauté scientifique observe avec inquiétude l’apparition de nouveaux virus ou bactéries susceptibles de provoquer en un temps record des épidémies de grande ampleur. Dans ce contexte, l’Institut Pasteur renforce ses capacités de mobilisation contre ces nouvelles menaces, en créant sur son site historique parisien un des plus grands centres de recherche européens.

Ce bâtiment, dont la première pierre a été posée en 2008, reçoit aujourd’hui le nom de « centre François Jacob », en présence de cet illustre chercheur de l’Institut Pasteur, Prix Nobel de Médecine en 1965, qui, avec André Lwoff et Jacques Monod a ouvert la voie à toute la biologie moléculaire moderne. Ce centre est inauguré 124 ans jour pour jour après l’inauguration de l’Institut Pasteur par le Président Sadi Carnot.

Le centre François Jacob, ouvert, collaboratif et doté d’équipements technologiques de pointe, réunira à terme plus de 400 chercheurs de premier plan, organisés en équipes pluridisciplinaires, dont l’objectif commun sera de combattre les maladies émergentes ou ré-émergentes et de limiter leur propagation en explorant de nouvelles pistes de recherche. C’est le plus important bâtiment jamais réalisé par l’Institut Pasteur, avec 4500 m2 de surface au sol et 15 900 m2 de surface utile.

Le financement du centre François Jacob a fait l’objet d’une mobilisation associant contributions publiques de l’État, de la Région Ile-de-France et de la Ville de Paris, soutiens privés –Fondation Total et Sanofi– et philanthropie, grâce à de nombreux donateurs. Le budget total de la construction s’élève à 61 millions d’euros.

Source : Institut Pasteur