Merck entend supprimer 800 postes en France

Le quotidien La Tribune rapporte que la filiale française du groupe pharmaceutique américain Merck a indiqué travailler à une réorganisation, suite à la fusion avec Schering-Plough engagée en 2009. Ces suppressions de postes concerneraient au moins 20% des effectifs, soit environ 800 des quelque 4000 salariés en France, notamment dans la visite médicale.

« Guy Eiferman, patron du nouvel ensemble dans l’Hexagone, a annoncé 800 suppressions d’emplois sur un total de près de 4.000 salariés, selon des sources syndicales », explique La Tribune. La direction confirme ce chiffre mais précise que « ce n’est qu’un ordre de grandeur, afin de pouvoir débuter les négociations ».  Concrètement, le laboratoire de recherche et développement (R&D) de Schering-Plough à Riom (Puy-de-Dôme), qui emploie 125 salariés, sera fermé au profit du site de toxicologie de Merck situé dans la même localité. La cession d’une partie de l’usine d’Éragny-sur-Epte (Oise, 352 personnes) est aussi à l’ordre du jour, comme l’a révélé la semaine dernière l’Agence de presse médicale. Les usines d’Hérouville-Saint-Clair (Calvados), Mirabel (Puy-de-Dôme) et du Puy-en-Velay (Haute-Loire) seront conservées. Le quotidien précise que « le plus lourd tribut pourrait être payé par les salariés des deux sièges et surtout les visiteurs médicaux, qui sont aujourd’hui 1.200 à 1.400 en France, selon les syndicats ».

Source : La Tribune