Numéros d’Urgence : MG France demande la mise en place du 33 33

Pour MG France, les abus d’appels vers les numéros d’Urgence et de détresse médicale décriés dans la campagne menée par la ville de Paris, ne sont pas la cause d’une « sorte d’incivilité moderne » mais plutôt d’un « besoin urgent d’avis médical ou de renseignement à caractère sanitaire ». Le syndicat demande la mise en place d’un n° national : le 33 33.

Pour le syndicat, « il ne s’agit pourtant pas de cela. Nos concitoyens, confrontés à un besoin urgent d’avis médical ou de renseignement à caractère sanitaire appellent dans la journée leur médecin traitant, mais n’ont d’autre choix, en dehors de ces heures, que d’appeler le 15  et les autres numéros d’urgence ».

 

Une organisation spécifique
Pourtant MG France rappelle qu’à Paris comme partout en France, une organisation s’est mise en place. « Dans des locaux communs, plusieurs milliers de Médecins Généralistes spécialement formés coopèrent au quotidien avec leurs collègues hospitaliers pour répondre aux appels. Ces généralistes répondent  le plus souvent par un conseil, si nécessaire organisent une rencontre avec un médecin et transfèrent si besoin sans délai la demande à leurs collègues urgentistes en poste à quelques mètres d’eux ».

 

Pour un n° national : le 33 33
Pour le syndicat, la contrepartie de ce succès exponentiel est la surcharge du numéro 15 et par débordement et celle des autres numéros d’appel 17 et 18, voire 112. Il juge donc « urgent d’attribuer un numéro national 33 33 à ces demandes d’avis et conseils médicaux. »
En effet, le syndicat met en avant des exemples de villes telles que Besançon ou Poitiers, « où la preuve est faite qu’un tel numéro protège l’accès au 15, numéro réservé à l’Aide Médicale Urgente. Les malades en détresse retrouvent une écoute sans une seconde perdue, sans un abandon. Le 17 est rendu tout entier à la Sécurité Publique et le 18 à la protection de nos concitoyens devant les sinistres ».
MG France souhaite ainsi que la mise en place 33 33 soit abordée lors des discussions prochaine par les Assemblées de la Loi HSPT.