Oncodesign : de nouveaux résultats probants sur RIP2 dans les maladies auto-immunes

Oncodesign, société biotechnologique au service de l’industrie pharmaceutique pour la découverte de nouvelles molécules thérapeutiques contre les cancers et autres maladies graves, a présenté de nouveaux résultats probants concernant son programme de découverte RIP2, lors de la 10ème conférence Drug Discovery Chemistry qui s’est tenue du 21 au 23 avril 2015 à San Diego, aux Etats-Unis.

Cette conférence annuelle, organisée par le Cambridge Healthtech Institute, réunit plus de 500 experts du monde entier spécialisés dans la découverte de petites molécules thérapeutiques pour aborder les dernières innovations dans le domaine.

Jan Hoflack, Directeur Scientifique d’Oncodesign, y a présenté les récents progrès réalisés dans le cadre du programme de découverte de composés macrocycliques ciblant la kinase RIP2. Ce programme repose sur la technologie Nanocyclix d’Oncodesign pour le développement d’inhibiteurs de kinases de nouvelle génération. Nanocyclix permet d’accéder à des inhibiteurs de kinases inexplorées ou à fort potentiel et jusque-là inatteignables avec les approches traditionnelles.

« RIP2 est une cible thérapeutique prometteuse pour de nombreuses maladies auto-immunes. De solides données montrent que les molécules capables de réduire l’activité de cette cible pourraient présenter un intérêt thérapeutique dans la maladie de Crohn, l’asthme, la polyarthrite rhumatoïde et la sclérose en plaques, selon plusieurs experts du domaine », commente le Dr Hoflack.

En 2012, Oncodesign a justement identifié plusieurs inhibiteurs puissants et sélectifs de RIP2 qu’elle est parvenue à optimiser depuis.

« Nous avons récemment démontré le potentiel de nos molécules dans un modèle de la maladie de Crohn et des troubles fonctionnels intestinaux (TFI). Les effets obtenus sur la maladie sont directement liés à l’inhibition de la kinase RIP2 et les molécules testées ont montré d’excellentes propriétés dans un modèle ex-vivo basé sur du matériel biologique humain. Ces trois validations que sont la preuve de concept préclinique, la validation de l’implication directe de RIP2 dans l’effet thérapeutique et la transposition à l’homme, sont des arguments majeurs dans notre démarche actuelle de recherche d’un partenaire pharmaceutique pour ce programme prometteur », ajoute le Dr Hoflack.

Selon une étude de GBI, les traitements contre les maladies auto-immunes devraient représenter un marché de 60 milliards de dollars d’ici 2017 pour les principales indications thérapeutiques visées par les inhibiteurs de RIP2, à savoir la polyarthrite rhumatoïde, la sclérose en plaques, les TFI, le psoriasis et le lupus. « Il existe un besoin urgent pour de nouveaux traitements plus efficaces capables de lutter contre ces maladies, notamment au travers de nouvelles petites molécules inhibitrices administrées par voie orale », souligne la société.

Source : Oncodesign