Pherecydes Pharma et BIOASTER s’unissent dans le traitement des bactériémies

Pherecydes Pharma, société de biotechnologie spécialisée dans la phagothérapie de précision destinée à traiter les infections bactériennes résistantes et/ou compliquées, et BIOASTER, le premier Institut d’Innovation Technologique en Microbiologie, ont annoncé aujourd’hui la mise en place d’une collaboration de recherche pour traiter avec des phages les bactériémies (infections du sang) causées par les bactéries S. aureus, E. Coli et Pseudomonas aeruginosa.

Les bactériémies, définies comme la présence de bactéries pathogènes dans le sang circulant, représentent la deuxième cause d’infection bactérienne au monde avec environ 1,5 millions de décès associés à cette pathologie par an[1]. Aux Etats-Unis seuls, le CDC[2] estime que jusqu’à 1,7 millions de personnes développent une bactériémie chaque année. S. aureus est l’agent pathogène le plus couramment identifié, à la fois en milieu hospitalier et en ville. Les évaluations de la mortalité ajustées par l’âge montrent que la mortalité due aux bactériémies à S. aureus est plus élevée que celle du SIDA, de la tuberculose ou des hépatites virales, et comparable aux taux de mortalité par cancer du sein ou de la prostate. E. Coli et Pseudomonas aeruginosa représentent également des causes majeures des bactériémies résistantes aux traitements antibiotiques.

Dans le cadre de cette collaboration, Pherecydes Pharma s’appuiera sur l’excellence de BIOASTER en développement de modèles précliniques pertinents pour ces infections afin de tester l’efficacité des phages propriétaires sélectionnés par Pherecydes Pharma sur ces pathologies.

Guy-Charles Fanneau de La Horie, Président du Directoire de Pherecydes Pharma, déclare : « Nous sommes très heureux de lancer ce nouveau programme de recherche qui s’inscrit dans un partenariat plus large que nous développons avec BIOASTER, institut dont l’excellence est mondialement reconnue. En effet, les bactériémies représentent de nouvelles applications majeures pour le développement de nos phages anti-S. aureus, Pseudomonas aeruginosa et E. Coli. Les démonstrations in-vivo que nous attendons grâce à cette collaboration peuvent nous ouvrir à terme de nouveaux marchés au potentiel commercial très significatif. Cette collaboration s’inscrit dans la stratégie mise en place par la Société qui vise à élargir les champs d’applications des actifs existants. »

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[1] Global burden of bacterial antimicrobial resistance in 2019: a systematic analysis; The Lancet, le 19 janvier 2022
[2] CDC : Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (US Centers for Disease Control and Prevention)

Source et visuel : Pherecydes Pharma