Poxel : recrutement finalisé des patients dans l’étude de Phase II du PXL065 dans le traitement de la NASH

Poxel : recrutement finalisé des patients atteints de NASH non cirrhotique confirmée par biopsie dans l'étude de Phase II du PXL065Poxel, société biopharmaceutique spécialisée dans le développement de traitements innovants contre les maladies métaboliques, dont le diabète de type 2 et la stéatohépatite non alcoolique (NASH) et les maladies rares, a annoncé la finalisation du recrutement de DESTINY-1 (étude d’efficacité et de sécurité de la pioglitazone R (PXL065) stabilisée par substitution au deutérium dans le traitement de la NASH), un essai de Phase II évaluant différentes doses du PXL065 pour le traitement de la NASH.

Le PXL065 est un nouveau stéréoisomère R de la pioglitazone stabilisé par substitution au deutérium, molécule innovante brevetée. L’étude DESTINY-1 de Phase II de détermination de dose, randomisée, en double aveugle, avec contrôle placebo et en groupes parallèles, d’une durée de 36 semaines, évaluera, dans plusieurs sites cliniques aux États-Unis, l’efficacité et la sécurité du PXL065 chez 123 patients atteints de NASH non cirrhotique confirmée par biopsie. Le critère d’évaluation principal sera l’évolution relative du pourcentage de masse grasse dans le foie, évaluée par résonance magnétique (FGDP-IRM) permettant de mesurer la fraction de graisse en densité de proton. L’étude évaluera également les effets du PXL065 sur l’histologie hépatique, ainsi que sur d’autres biomarqueurs métaboliques et non métaboliques. Les résultats de l’étude de Phase II sont attendus au troisième trimestre 2022.

« La pioglitazone – et d’autres médicaments à base de thiazolidinedione – ciblent à la fois des mécanismes génomiques (PPARγ) et non génomiques. Il a été démontré que le PXL065, stéréoisomère R de la pioglitazone stabilisé par substitution au deutérium, reproduit de manière sélective les effets non génomiques de la pioglitazone, et peut ainsi améliorer certains paramètres clés de la NASH, tels que la stéatose, l’inflammation et la fibrose. Ce profil préclinique pourrait donc avoir la même efficacité sur la NASH que la pioglitazone, mais avec moins d’effets secondaires indésirables liés aux récepteurs PPARγ, tels que la prise de poids et la rétention hydrique », a déclaré David E. Moller, Docteur en Médecine, Vice-Président Exécutif et Directeur Scientifique de Poxel.

« Notre programme de développement de Phase I a confirmé que le PXL065 était bien toléré, sans aucun événement indésirable signalé et que le stéréoisomère R (faiblement PPARγ) souhaité était bien présent de façon majoritaire et stable quelle que soit la dose. En utilisant la voie réglementaire 505(b)(2) et avec la contribution de plusieurs experts reconnus dans la NASH, l’étude DESTINY-1 a été conçue avec une approche simplifiée pour confirmer que l’efficacité du PXL065 dans la NASH est similaire à celle de la pioglitazone. Les résultats de cet essai devraient nous permettre de définir la dose (ou potentiellement les deux doses) pour l’étude pivot confirmatoire », a déclaré Pascale Fouqueray, Docteur en Médecine, PhD, Vice-Présidente Exécutive, Développement Clinique et Affaires Règlementaires.

« La pioglitazone a de solides antécédents d’efficacité dans la NASH, avec plus de 5 essais démontrant des avantages substantiels sur l’histologie hépatique, qui correspondent ou dépassent la plupart des résultats d’efficacité contemporains obtenus avec d’autres molécules orales. Ainsi, vérifier cette hypothèse à travers l’étude DESTINY-1 est un objectif logique. En tant qu’investigateur principal de cet important essai, je suis très heureux de voir que tout se déroule conformément à l’objectif d’obtenir les résultats l’année prochaine » a ajouté Stephen Harrison, MD, Président du Summit Clinical Research.

Plan de l’étude DESTINY-1 du PXL065

L’étude de Phase II de 36 semaines, chez 123 patients atteints de NASH non cirrhotique, confirmée par biopsie, évaluera trois doses du PXL065 (7,5, 15 et 22,5 mg) versus placebo. Le critère d’évaluation principal de l’étude sera l’évolution de la masse grasse dans le foie, évaluée par résonnance magnétique (FGDP-IRM), à 36 semaines. L’étude s’intéressera également aux effets du PXL065 sur l’histologie hépatique, ainsi que sur d’autres biomarqueurs métaboliques et non métaboliques. L’objectif principal de la Phase II sera d’identifier la ou les doses optimales à évaluer dans un essai d’enregistrement de Phase III.

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1 Cusi, et al., Ann Intern Med. 2016, 165(5), 305-315).
2 J Hepatol. 2016, 64(6),1388-402 ; Hepatology 2018, 67, 328-357.
3 Jacques et al. Deuterium‐Stabilized (R)‐Pioglitazone (PXL065) is responsible for pioglitazone efficacy in NASH yet exhibits little to no PPARγ activity
Hepatol Comm 2021; 5:1412-25.

Source et visuel :  Poxel