Quantum Genomics : publication de deux articles scientifiques validant l’efficacité du firibastat dans l’insuffisance cardiaque

Quantum Genomics : publication de deux articles scientifiques validant l’efficacité du firibastat dans l’insuffisance cardiaqueQuantum Genomics, société biopharmaceutique qui développe une nouvelle classe de médicaments agissant directement sur le cerveau pour traiter des besoins médicaux non satisfaits dans le domaine des maladies cardiovasculaires, a annoncé la publication de deux nouveaux articles scientifiques validant l’efficacité du firibastat dans « Journal of Molecular and Cellular Cardiology » et « Journal of Cardiovascular Pharmacology ».

Le firibastat est le premier inhibiteur de l’aminopeptidase A agissant dans le cerveau (BAPAI, Brain Aminopeptidase A Inhibitor) à être étudié dans des modèles expérimentaux précliniques d’insuffisance cardiaque après infarctus du myocarde. Ces nouvelles publications interviennent alors que la société lance QUORUM, une étude de phase IIb pour évaluer la tolérance et l’efficacité du firibastat par rapport au ramipril chez les patients après un infarctus aigu du myocarde.

1. L’article intitulé « Specific Inhibition of Brain Angiotensin III Formation as a New Strategy for Prevention of Heart Failure After Myocardial Infarction », publié par la revue « Journal of Cardiovascular Pharmacology » présente les résultats d’une étude réalisée à l’Institut du Coeur de l’Université d’Ottawa en collaboration avec l’équipe dirigée par le Pr. Frans Leenen et l’équipe INSERM dirigée par le Dr. Catherine Llorens-Cortes au Collège de France, avec le firibastat chez des rats ayant subi un infarctus du myocarde (DOI: 10.1097/FJC.0000000000000638).
Ces travaux ont permis de démontrer que l’administration répétée par voie orale du firibastat réduit la dysfonction cardiaque observée après un infarctus du myocarde aussi efficacement que le losartan, un antagoniste des récepteurs de type I de l’angiotensine II, choisi comme traitement de référence. Toutefois, contrairement à ce dernier, il ne provoque pas d’hypotension ou de risque de dégradation de la fonction rénale.

2. L’article intitulé « Brain renin-angiotensin system blockade with orally active aminopeptidase A inhibitor prevents cardiac dysfunction after myocardial infarction in mice », publié par la revue « Journal of Molecular and Cellular Cardiology », présente les résultats de travaux réalisés en collaboration avec l’équipe INSERM dirigée par le Dr. Catherine Llorens-Cortes au Collège de France, avec le firibastat chez des souris insuffisantes cardiaques après infarctus du myocarde. (DOI: 10.1016/j.yjmcc.2018.12.008).

Ces travaux démontrent que le firibastat administré par voie orale pendant 4 à 8 semaines chez la souris dans les 48 heures après un infarctus du myocarde est au moins aussi efficace que l’enalapril, un inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine I, approuvé cliniquement pour la prévention et le traitement de l’insuffisance cardiaque symptomatique. Le traitement chronique par le firibastat prévient le dysfonctionnement cardiaque en normalisant l’hyperactivité de l’aminopeptidase A cérébrale, et atténue l’hypertrophie et la fibrose cardiaques observées après infarctus du myocarde.

« Nous sommes heureux de voir les résultats prometteurs observés dans nos essais précliniques sur le firibastat dans l’insuffisance cardiaque confirmés par nos pairs » a déclaré Fabrice Balavoine, Vice-Président de la Recherche et du Développement. « Le firibastat et les inhibiteurs de l’aminopeptidase A à action centrale constituent une nouvelle classe d’inhibiteurs du système rénine-angiotensine cérébral susceptible d’améliorer la prévention et le traitement de l’insuffisance cardiaque après un infarctus aigu du myocarde. Les récentes publications de l’efficacité du firibastat publiées dans ces célèbres revues sont très encourageantes pour cette classe de médicaments et pour la Société alors que nous poursuivons le développement clinique du firibastat avec l’étude de Phase IIb QUORUM. »

Source : Quantum Genomics