Réforme de l’hôpital : le CNPS appelle à la mobilisation ce mardi 19 mai médecins et professionnels de santé libéraux

Réforme de l’hôpital : le CNPS appelle à la mobilisation ce mardi 19 mai médecins et professionnels de santé libéraux Le Centre national des professions de santé (CNPS) a appelé les syndicats nationaux des professionnels de santé à une grève « à la japonaise » contre la loi HPST ce mardi 19 mai. Les libéraux de santé sont invités à manifester dans leur cabinet et officine, « par tous moyens qu’ils jugeront appropriés :  fermeture des cabinets, gratuité des soins, information des patients, distribution d’affiches… »

 A l’appel du CNPS, présidé par Michel Chassang, président du premier syndicat de médecins libéraux, la CSMF, médecins, dentistes, kinés ou infirmiers libéraux doivent se « mobiliser » ce mardi contre le projet de loi Bachelot qui « dénature notre système de santé ». Le CNPS, première organisation intersyndicale des libéraux de santé, dénonce le projet de loi HPST, qui selon lui « sacrifie les soins de ville et dénature notre système de santé à la française ».

« L’étatisation du système de santé »
Parmi les « dangers » qu’induirait selon lui la réforme Bachelot : « l’étatisation du système de santé via les ARS, la destruction des conventions nationales, la fin de la liberté d’installation via les SROS ambulatoires, une réorganisation arbitraire et rigide des soins avec la définition d’un premier recours excluant des acteurs de santé de première ligne, l’affaiblissement du rôle des syndicats nationaux, et enfin la disparition de l’exercice libéral. »

« Une véritable discussion »
Par ailleurs, le CNPS invite les libéraux de santé à inciter leurs patients à signer massivement la pétition « contre une santé au rabais », en déposant leur signature sur le site www.sauvons-la-sante.fr. L’organisation demande au gouvernement d’autoriser « une véritable discussion autour de cette réforme afin que celle-ci puisse devenir une réforme utile. » « La santé des Français est un sujet trop sérieux pour que le débat soit occulté et qu’une réforme puisse se décider contre les professionnels de santé » estime enfin l’organisation intersyndicale.