Roche: avis favorable de l’EMA pour le traitement à base d’Avastin après progression initiale d’un cancer colorectal avancé

Roche  a annoncé vendredi que le Comité européen des médicaments à usage humain (CHMP) a émis un avis favorable concernant l’adjonction de données issues de l’étude ML18147 au champ d’application actuel d’Avastin (bévacizumab) en Europe.  Cela permettra aux personnes ayant reçu un diagnostic de cancer colo-rectal métastatique et traitées par Avastin associé à une chimiothérapie de 1ère ligne de poursuivre le même traitement en 2ème ligne après l’aggravation de leur cancer.

L’étude ML18147, sur laquelle s’appuie la demande, a démontré que des personnes atteintes de cancer colorectal métastatique ayant reçu initialement un traitement par Avastin ont vécu plus longtemps lorsqu’elles ont poursuivi leur traitement à base d’Avastin après une première progression de la maladie que des personnes ayant été traitées uniquement par chimiothérapie après la progression. Les résultats de l’étude ML18147 ont été présentés pour la première fois au congrès de l’ASCO 2012 (abstract no CRA3503). La poursuite du traitement à base d’Avastin n’a eu qu’une incidence supplémentaire minimale sur la fréquence des événements indésirables. Par ailleurs, le profil des événements indésirables sous traitement par Avastin dans cette étude s’est avéré correspondre à celui observé lors de précédentes études sur le cancer colo-rectal.

«Les personnes souffrant de cancer colo-rectal métastatique qui ont poursuivi leur traitement par Avastin avec un nouveau protocole chimiothérapique après que leur cancer a progressé ont vécu plus longtemps que celles ayant uniquement reçu une nouvelle chimiothérapie. L’avis favorable du CHMP est une étape importante vers ce qui pourrait être une nouvelle stratégie dans le traitement du cancer colo-rectal, offrant aux patients une nouvelle option thérapeutique.», commente Hal Barron M.D., Chief Medical Officer et responsable de Global Product Development chez Roche.

Roche souligne que « Avastin est la seule biothérapie qui s’est avérée prolonger la survie globale en première ligne, après progression initiale et en seconde ligne lors de cancer colo-rectal métastatique ». Le cancer colo-rectal est l’un des cancers les plus courants dans le monde, avec plus de 1,2 million de nouveaux cas diagnostiqués chaque année; il reste l’une des principales causes de décès par cancer, faisant plus de 600 000 victimes à l’échelle mondiale chaque année.

Source : Roche