Roche : résultats positifs avec vismodegib lors de carcinome basocellulaire avancé

Roche a annoncé aujourd’hui qu’une étude pivot de phase II portant sur son inhibiteur expérimental de la voie de signalisation hedgehog, appelé vismodegib (RG3616/GDC-0449), a permis d’obtenir des résultats positifs chez des personnes atteintes de carcinome basocellulaire avancé (aBCC), forme particulièrement sévère et débilitante de cancer cutané.

L’étude a satisfait à son critère d’évaluation primaire (taux de réponse global) dans la mesure où elle a montré que le vismodegib avait permis de réduire la taille des tumeurs chez un pourcentage prédéfini de participants à l’étude. Une évaluation préliminaire de l’innocuité a mis en évidence que les événements indésirables les plus fréquents concordaient avec l’expérience acquise précédemment avec le vismodegib. Une évaluation détaillée de l’innocuité est en cours.
«Ces résultats sont importants, car on ne dispose à ce jour d’aucune option thérapeutique homologuée pour les personnes atteintes de cette forme de cancer cutané, qui les défigurent et peut mettre en jeu leur pronostic vital», a déclaré Hal Barron, M.D., Chief Medical Officer et responsable de Global Product Development.«Nous sommes impatients de pouvoir présenter plus en détail les données de cette étude et de discuter les résultats avec les autorités sanitaires internationales.» Les données issues de l’étude seront transmises en vue de leur présentation lors d’un congrès médical futur.

La voie de signalisation hedgehog joue un rôle important dans la régulation des processus normaux de croissance et de développement au cours des premiers stades de la vie, puis devient moins active chez l’adulte. Toutefois, des mutations réactivant la signalisation hedgehog sont constatées au sein de cette voie de signalisation dans plusieurs types différents de cancer. Des anomalies dans la signalisation hedgehog sont impliquées dans la plupart des cas de carcinome basocellulaire (BCC). Roche évalue également le vismodegib dans le cadre d’une étude de phase II menée chez des patients présentant une forme opérable de BCC. Cette étude a débuté en octobre 2010.

Source : Roche