Second cancer : un rapport pour aider les professionnels de santé à les identifier

L’Institut national du cancer (INCa) publie un rapport intitulé « Identifier et prévenir les risques de second cancer primitif chez l’adulte ». L’objectif est d’aider les professionnels de santé à mieux identifier les patients à risque et la nature des risques de SCP par localisation de cancer.

Un second cancer primitif (SCP) est une nouvelle tumeur primitive diagnostiquée chez un individu déjà atteint par un cancer et qui n’est ni une récidive loco-régionale, ni une métastase.

Les études épidémiologiques montrent que, dans la majorité des cas, les personnes ayant eu un premier cancer présentent un risque moyen de SCP égal ou légèrement supérieur à celui de la population générale. Mais pour certains patients, ce risque peut s’avérer plus élevé. Une étude américaine du National cancer institute montre ainsi que près de 14% des patients développeraient un SCP 25 ans après le premier diagnostic.

En France, 3 millions de personnes vivent avec un antécédent de cancer, résultat de l’augmentation conjointe de l’incidence des cancers et de la survie après diagnostic.

Le sur-risque de SCP pouvant persister plus de 20 ans après le diagnostic de premier cancer, un suivi à long terme du patient doit également être envisagé par les différents professionnels de santé. Depuis 2010, les recommandations de bonnes pratiques pour les spécialistes publiées par l’INCa et les guides pour les médecins traitants publiés par la HAS intègrent donc une information spécifique sur les risques de SCP.

Ce rapport insiste sur l’importance de développer des actions de prévention qui doivent être plus systématiquement intégrées à la prise en charge en cancérologie, et en premier lieu l’arrêt du tabac.

Télécharger le rapport Identifier et prévenir les risques de second cancer primitif chez l’adulte