Sondage CNPS/CSA : 69% des Français souhaitent conserver le libre choix de leurs professionnels de santé

Sondage CNPS/CSA : 69% des Français souhaitent conserver le libre choix de leur professionnel de santéAlors que va débuter le débat parlementaire sur le projet de loi « Hôpital, Patients, Santé, Territoires », selon un sondage CSA réalisé à la demande du Centre National des Professions libérales de Santé, une majorité de français seraient hostiles à l‘affectation des médecins libéraux selon le lieu d‘habitation.

 

Pour le CNPS, première organisation intersyndicale des libéraux, « le projet de réforme concernant l’affectation des professionnels libéraux de santé en fonction du lieu d’habitation prévue dans le cadre d’économies au niveau de l’Assurance Maladie suscite une forte opposition au sein de la population. »

Les Français pour la liberté de choix.
Selon un sondage CSA réalisé fin décembre, plus de deux tiers des Français (69%) préfèrent avoir la possibilité de choisir le professionnel de santé qu’ils consultent, même si pour cela ils doivent se déplacer. Seuls 29% des Français préfèrent avoir un professionnel de santé à proximité de chez eux, même si cela suppose qu’ils soient obligés de le consulter. Les personnes les plus favorables à ce projet sont les hommes (36%), les retraités (41%) et les étudiants (36%), les personnes ne possédant pas de diplôme (46%), ainsi que les sympathisants de droite (36%).

Pour la CSMF, ce sondage bouscule « un certain nombre d’idées préconçues en matière de démographie et doit permettre d’éclairer les politiques sur ce sujet. Par ailleurs, les Français ne sont pas favorables à travers cette réponse aux filières de soins, comme voudrait les promouvoir le projet HPST avec la création de l’entonnoir du premier recours. »

Selon l’organisation syndicale, le « verrouillage de l’installation des libéraux de santé par les ARS dans le cadre des futurs SROSS ambulatoires, qui conduira tôt ou tard à l’obligation en contre partie pour les patients, à l’instar de ce qui existe avec la carte scolaire, de ne consulter que les professionnels de leur secteur géographique, comme c’est le cas en Grande Bretagne, ne répond pas à une demande des Français. »