Theravectys : fin du recrutement des patients pour l’essai de phase I/II de son vaccin thérapeutique anti-VIH

Theravectys, société française de biotechnologies spécialisée dans le développement de vaccins basés sur la technologie des vecteurs lentiviraux, a annoncé mercredi la fin du recrutement des patients pour son premier essai de vaccination thérapeutique anti-VIH se déroulant en France et en Belgique.

Cette étude de première administration à l’homme vise à étudier la sécurité, la tolérance et l’immunogénicité de son candidat vaccin chez des patients infectés par le VIH sous traitement antirétroviral hautement actif (HAART). 36 patients ont été inclus dans cette étude. Des résultats préliminaires seront disponibles à partir de juin 2014 et des résultats définitifs dans les 12 prochains mois.

« Je tiens à remercier vivement tous les centres participants à cette première mondiale d’un essai vaccinal utilisant des vecteurs lentiviraux. La recherche d’une solution vaccinale pour les patients infectés par le VIH reste une priorité et l’essai en cours participe à la réalisation de cet objectif.», indique Odile Launay, Coordinatrice de l’essai clinique.

« C’est une étape importante qui vient d’être franchie par THERAVECTYS avec l’aide des centres participants à cet essai. Elle nous permet de planifier l’analyse des résultats qui conduiront certainement THERAVECTYS à poursuivre le développement de son candidat vaccin pour un enregistrement dans cette indication», déclare Paul GINESTE, Directeur Développement Clinique.

L’Organisation des Nations Unis estime qu’environ 34 millions de personnes sont infectés par le VIH au niveau mondial. L’Afrique sub-saharienne reste de loin la partie du monde où l’incidence est la plus élevée et représente 69% des cas mondiaux. En Europe et sur le continent américain le nombre de personnes infectées est estimé respectivement à 2,3 millions et 3 millions. Les associations de traitements antirétroviraux ont permis de retarder l’apparition de la phase SIDA. Ces traitements doivent cependant être maintenus à vie afin de maintenir le plus longtemps possible l’infection à un état quiescent. La stimulation par un vaccin du système immunitaire des personnes infectées pourrait, soit permettre un sevrage en traitement antirétroviraux, soit diminuer significativement le nombre et les doses de ces traitements antirétroviraux, tout en préservant un contrôle de l’infection.

Source : Theravectys