Transgene : des résultats sur TG4010 présentés à la Conférence mondiale sur le cancer du poumon

Transgene : des résultats sur TG4010 présentés à la Conférence mondiale sur le cancer du poumonTransgene, la société biopharmaceutique de l’Institut Mérieux, a annoncé que des résultats de la partie 2b de la phase 2b/3 de l’étude TIME de TG4010, son candidat produit d’immunothérapie en cancer du poumon “non à petites cellules” (NSCLC) feront l’objet d’une présentation à la 16ème conférence mondiale sur le cancer du poumon qui se tiendra à Denver (Etats-Unis) du 6 au 9 septembre 2015.

« Les résultats présentés comporteront des données plus matures de survie globale », indique la société. La présentation, intitulée «Immunothérapie TG4010 plus chimiothérapie en traitement de première ligne du NSCLC : résultats de la phase 2b», sera donnée mardi le 8 septembre par le Professeur Elisabeth Quoix, Chef du département de pneumologie des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg et investigateur-coordonnateur de l’étude TIME. Cette présentation fait partie de la Session Orale 18, Immunothérapie “non PD1” et angiogenèse, du thème « Traitement des maladies avancées – NSCLC» de la conférence.

Les abstracts seront mis en ligne sur le site internet de l’IASLC à partir du 21 août à 16H00 (heure locale).

TG4010, un nouveau produit d’immunothérapie ciblant MUC1, est en cours de développement pour le traitement de première ligne du cancer du poumon « non à petites cellules » (NSCLC, non-small cell lung cancer) au stade métastatique. TG4010 est un virus de la vaccine recombinant (souche MVA, Modified Virus Ankara) exprimant l’antigène MUC1 et la cytokine Interleukine-2 (IL2). Dans les cellules saines, la protéine MUC1 se trouve normalement à la surface des cellules épithéliales de nombreux types de tissus et intervient dans la protection de ces cellules. Dans les cellules tumorales, plusieurs modifications de la protéine peuvent se produire : surexpression, hypoglycosylation et changements de la localisation cellulaire. Ces modifications transforment MUC1 en un antigène tumoral très immunogène et en font une cible de choix pour l’immunothérapie des cancers. La stratégie consiste alors à induire l’expression de l’antigène tumoral MUC1 dans un environnement non tumoral, c’est-à-dire dans lequel le système immunitaire est totalement fonctionnel, afin d’induire une immunité à la fois innée et adaptative. Outre le cancer du poumon, l’antigène tumoral MUC1 est exprimé dans de nombreuses autres tumeurs, comme les cancers du sein, du rein, de la prostate et le cancer colorectal.

Source : Transgene