Transgene prépare une étude de phase 1b/2 avec Pexa-Vec dans des tumeurs solides avancées

Transgene, la société de biotechnologie du groupe Institut Mérieux, a annoncé la préparation d’une étude de phase 1b/2 avec Pexa-Vec dans le cadre d’un programme financé par l’INCa, appelé CLIP2. Son objectif : faciliter l’accès des patients aux traitements innovants et de promouvoir les échanges dans la recherche de pointe, en intégrant la recherche académique et les nouvelles thérapies développées par des sociétés de biotechnologies et pharmaceutiques.

« Nous sommes ravis de l’intérêt marqué pour le développement de Pexa-Vec par l’INCa (Institut National du Cancer). Soulignons que Transgene est une des premières sociétés de biotechnologies dont une étude est financée par l’INCa” a commenté Philippe Archinard, Président-Directeur Général de Transgene. « Cette étude s’inscrit dans le plan de développement que nous finalisons actuellement avec nos partenaires. Ce plan devrait inclure une étude globale de phase 3 en cancer avancé du foie, ainsi que plusieurs phases 2 exploratoires complémentaires dans différents types de cancers et en combinaison avec différentes thérapies. Nous serons en mesure de fournir prochainement des renseignements plus précis sur nos plans pour Pexa-Vec lorsque notre partenaire SillaJen aura finalisé l’acquisition de Jennerex ».

L’étude de phase 1b/2 évaluera Pexa-Vec en combinaison avec du cyclophosphamide administré en continu à petites doses (« métronomique »), un traitement utilisé en combinaison avec d’autres thérapies pour traiter une grande variété de cancer. L’étude, qui devrait débuter fin 2014, est sponsorisée par l’Institut Bergonié (Bordeaux, France).

Pexa-Vec (JX-594/TG6006, pexastimogene devacirepvec) est dérivé du virus de la vaccine armé d’une cytokine, le facteur de croissance GM-CSF, pour activer une réponse immunitaire « anti-tumeur ». Pexa-Vec est conçu pour cibler spécifiquement les cellules tumorales et les détruire à travers trois mécanismes d’action: la réplication du virus dans ces cellules, ce qui les ‘casse’ (lyse), la réduction de l’apport sanguin aux tumeurs par rupture de leur vascularisation et la stimulation de la réponse immunitaire globale. Des essais cliniques sont en cours ou en phase de préparation dans le traitement de carcinomes hépatocellulaires (HCC), de cancers du rein et de cancers colorectaux et d’autres types de cancers.

Transgene dispose des droits de développement et de commercialisation en Europe, dans la Communauté des Etats Indépendants (CEI) et dans certains pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient.

Source : Transgene