AB Science autorisé à initier une phase 2 dans le cancer de l’estomac avec le masitinib

AB Science, société pharmaceutique spécialisée dans la recherche, le développement et la commercialisation d’inhibiteurs de la protéine kinase (PKI), vient de recevoir de l’AFSSAPS l’autorisation pour débuter une étude de phase 2 dans le cancer de l’estomac.

AB Science évalue à ce jour le masitinib dans 11 indications dans des tumeurs solides, huit en phase 2 – en seconde ligne de traitement de la tumeur gastro-intestinale stromale (connue sous son acronyme anglais GIST), cancer du poumon, cancer de la prostate, cancer colorectal, cancer du sein triple négatif, cancer du sein métastasé, mélanome métastasé et cancer de l’estomac – et trois en phase 3 – dans le cancer du pancréas, en première ligne de traitement du GIST et dans le mélanome métastasé exprimant la mutation juxta-membranaire de c-Kit.

À l’exception du GIST et du mélanome métastasé porteur de la mutation juxta-membranaire de c-Kit – où le masitinib est testé en monothérapie parce que la cible principale est la mutation juxta-membranaire de c-Kit – dans les 8 indications restantes, le masitinib est testé en combinaison avec la chimiothérapie de référence. En effet, le masitinib a montré dans des essais in vitro et dans des modèles de souris greffées. Plusieurs chimiothérapie de référence dans des plusieurs lignées de tumeurs solides.

Alain Moussy, Président Directeur Général de AB Science a déclaré : «Conjointement aux trois phase 3 déjà lancées dans le cancer du pancréas, le GIST en première ligne et le mélanome exprimant la mutation juxta-membranaire de c-Kit, l’objectif de ces études de preuves de concept de phase 2 dans des tumeurs solides est de définir pour quels cancers le masitinib peut améliorer la survie sans progression et la survie globale. Le masitinib se positionne dans les cas de résistance aux premières lignes de traitement et dans les tumeurs métastasées, là où le besoin médical est le maximum. En cas de succès, cet ensemble d’indications représente un potentiel très important car vaincre la résistance à la chimiothérapie reste un problème non résolu aujourd’hui. Ces huit études en phase 2 et ces études en phase 3 en oncologie sont entièrement financées. »

 Source : AB Science